Angers. Un dernier débat sur le Budget pour le président et son financier à l’agglo.

Dernier DOB pour André Despagnet

Ce jeudi 23 janvier, se tenait un Conseil d’agglomération d’Angers Loire Métropole consacré principalement au débat d’orientation budgétaire pour 2014.Il s’agissait du premier Conseil d’agglomération de l’Année mais un dernier DOB pour Jean-Claude Antonini et pour son accolyte aux finances de la Ville d’Angers et de l’Agglo, André Despagnet.

Au final, chacun l’a reconnu, le budget 2014 qui sera voté en février prochain ne devrait pas avoir de grandes ambitions, notamment en raison de l’année électorale, mais de tenter de stabiliser la dette qui a atteint un niveau dramatiquement élevé.Angers Loire Métropole n’est pas « un îlot protégé ». André Despagnet, le vice-président aux finances, va passer la main en mars prochain à l’agglo angevine et à la ville d’Angers. Il a annoncé un budget qui s’établira à 329.5 M€ en 2014 (mouvements réels), un montant quasi identique à celui du budget primitif 2013 (330 M€). un budget qui « continue de traduire un volontarisme fort dans deux domaines prioritaires pour nos concitoyens : l’emploi et le logement, un budget réaliste et maitrisé» selon l’elu

Les investissements et la dette ont été les deux mamelles du débat qui s’est engagé à la suite de la présentation des orientations budgétaires de la communauté d’agglomération pour 2014.Daniel Dimicoli pour l’opposition s’est dit « circonspect pour ne pas dire inquiet pour l’agglomération», en mettant en avant le montant de la dette multiplié par 5, et la réduction des capacités d’autofinancement dû au « recours massif à l’emprunt » des investissements de l’agglomération.Des décisions, poursuit Daniel Dimicoli, pour faire face à une hausse des dépenses de fonctionnement de 23% en 6 ans dû en partie au rachat de Technicolor, des pertes d’exploitations de Biopole. Tous ces éléments amènent l’oppostion a être inquiete pour l’Avenir. Plus précisemement dans le « brouillard » pour Philippe Bordard, Maire de Murs-Erigné, « Nous n’avons aucune prospective pour l’avenir » conclut-il.