Angers
Le candidat UDI à la mairie d’Angers Laurent Gérault présente son « Nouveau contrat social et associatif ».
Laurent Gérault, accompagné de son équipe, a présenté à la presse locale son nouveau contrat social et associatif. Celui se divise en cinq grandes parties : la consolidation de la vie associative, le pouvoir d’achat, la jeunesse, les seniors et le handicap. L’ensemble des mesures repose sur la notion de « co-responsabilité ».
Interrogé sur cette notion, le candidat UDI à la mairie d’Angers évoque un équilibre « pas d’assistanat, mais pas non plus de stigmatisation ». Cette co-responsabilité, elle est en lien selon lui avec « la fraternité, valeur de la république ». Le contrat commence par un rappel de la situation actuelle : précarité et vieillissement notamment. 18% des ménages angevins vivent sous le seuil de pauvreté et le chômage a par exemple augmenté de 15% en un an à Angers. Cependant, le constat énonce également des leviers sur lesquelles il est possible d’agir : la population angevine est jeune (31,5% de la population a entre 15 et 29 ans) et le tissu associatif angevin est très riche. L’ensemble des mesures doit répondre à une double exigence : venir en aide aux plus démunis tout en maîtrisant les dépenses dans un contexte où les déficits ont pour objectif d’être réduits.
Le contrat commence par des mesures dites de consolidation de la vie associative. Cela passe par une transparence des critères d’attribution des aides. L’équipe, à travers ses mesures, souhaite encourager le bénévolat, pour enrayer « la perte de l’esprit de la loi de 1901 et le développement du don », comme le précise Laurent Gérault. Il souhaite « favoriser l’innovation, y compris dans le milieu associatif », notamment en mutualisant les moyens et les ressources des associations qui interviennent dans le même champs d’action. Il est également question de renforcer le rôle des élus et des conseils de quartier, qui seraient désormais présidés par un habitant du quartier concerné, afin de « favoriser la participation des habitants ».
En ce qui s’agit du pouvoir d’achat, « au cœur de nos priorités », selon Patricia Belleguic, qui brigue le poste d’adjointe à la solidarité, au CCAS et à la vie associative, il se décline en plusieurs mesures comme la gratuité des transports en commun le week-end ou la création d’un fond de garantie, « pour stabiliser les charges locatives ». L’équipe travaille aussi sur un programme de rénovation de l’habitat qui aurait comme double objectif de réduire les coûts énergétiques et également de créer de l’emploi non-délocalisable. Le candidat dénonce également le non-recours aux prestations sociales de solidarité (comme le RSA par exemple) souvent par manque d’information ou à cause des systèmes trop complexes. Il s’agit donc « d’améliorer la lisibilité et l’accès à l’offre sociale », notamment avec un rôle croissant des maisons de quartier.
La liste souhaite également redonner de la place à la jeunesse à travers plusieurs mesure : « le Parcours Solidaire Jeune Angevin », qui consisterait pour les jeunes de 16 à 18 ans à s’engager à effectuer 40 heures « d’actions utiles à la commune », en échange d’une subvention de 300 euros pour passer le permis ou le BAFA. Également au programme, 400 contrats de services civiques afin d’augmenter l’employabilité des jeunes non-diplômé et ainsi « réduire le clivage entre jeunes diplômés et non diplômés » ainsi que 60 emplois d’avenir et une école de la deuxième chance.
Enfin, en ce qui s’agit des seniors, l’équipe de l’UDI souhaite relever le défi national de la lutte contre la solitude des personnes âgées, par exemple par l’habitat inter-générationnel et le développement de relations étudiants-personnes âgées. Côté handicap, le candidat souhaite une meilleur prise en compte, un renforcement de l’intégration et une sensibilisation dès le plus jeune âge. Niveau accessibilité, il souhaite rendre accessible des événements majeurs comme Les accroches-cœurs ou Tout Angers Bouge aux personnes à mobilité réduite.
La liste est composée à 65% de personnes issues de la société civile.
Quentin Pasquiou