Angers
Les Ducs remettent ça
Déjà survoltés mardi lors du 8 à 0 infligé à Villard, les Ducs d’Angers ont fait craquer les Ours en les dévorant 10 buts à 1 mercredi soir au haras.
Les bleus arrivaient sur la glace avec la même envie que la veille. Même si la domination était Angevine tout au long du premier tiers, les hommes de Stéphane Barin résistaient aux différents assauts. Seul Thiery POUDRIER parvenait à pousser au fond des filets un palet abandonné sur la ligne du but de Favarin (1-0/4’05). Le calvaire Villardien ne prenait effet qu’en seconde période. Julien ALBERT, auteur d’un doublé (3-0/23’37 et 5-0/31’16), ainsi que le défenseur Antonin MANAVIAN (2-0/23’24) et le capitaine Jo BELLEMARE (4-0/28’45)< /B> faisaient plier le navire adverse. On se dirigeait alors vers le même scénario qu’au match 1. Pour ce dernier tiers, Martin LACROIX remaniait ses trios pour lancer son quatrième bloc dans la partie. Une aubaine pour les Espoirs Angevins qui se distinguaient immédiatement. D’abord sur jeu préparé par Valentin MICHEL et Matthieu FRECON profitant à Tomas BALUCH dont la reprise trompaient Favarin (6-0/44’44). Puis toujours grâce à FRECON qui logeait un tir précis dans la lucarne gauche du gardien Français (7-0/47’54). Enfin, bien servi par Pierre-Luc LAPRISE, le jeune Nicolas HEBERT voyait son lancer finir dans le filet adverse (10-0/50’58). Le #12 des Ducs inscrivaient son premier but en Ligue Magnus. Entre temps, POUDRIER doublait son compteur personnel (8-0/48’08) tandis que BELANGER complétait dans un filet ouvert le jeu de BELLEMARE (9-0/50’26). En l’espace de cinq minutes, les Ducs avait doublaient le chiffre cinq au tableau d’affichage. Blanchis pendant presque 110 minutes au Haras, les Ours sauvaient l’honneur par l’intermédiaire de Tourigny à dix minutes du terme (10-1/52’49). Le score fleuve n’évoluait plus
Les Ducs remportent brillamment la manche 2. La mission à domicile est remplie. Le plus dur reste à venir avec une manche 3 déjà décisive à disputer du côté d’André Ravix dès vendredi soir. Une chose est sûre : dans leur tanière, les Ours au pied du mur ne vendront pas leurs peaux aussi facilement.