Angers
Maine-et-Loire. Altia : période d’observation prolongée de trois mois
Le Tribunal de commerce a prolongé ce matin de trois mois la période d’observation des sites ALTIA du Mans et de Montreuil Bellay placés en redressement judiciaire le 30 juillet dernier.
« 3 mois, c’est une bonne nouvelle » a réagi Sophie Saramito, Vice-présidente du Conseil régional. « Le prolongement de la période d’observation, c’était la première condition à lever pour qu’une solution de reprise de l’activité et des emplois puissent émerger. Ces sites ont des atouts à faire valoir et ils ont fait l’objet de plusieurs marques d’intérêt, mais le calendrier initialement prévu par le juge ne permettait pas de mener le processus de recherche de repreneurs à son terme. Jacques Auxiette avait interpellé l’Administrateur judiciaire en charge du dossier, mais aussi le Gouvernement, à ce sujet en fin de semaine dernière ».
La Région réaffirme à cette occasion son soutien à l’ensemble des salariés pris dans la tourmente ALTIA depuis plusieurs mois, ceux de la division Structures des sites du Mans et de Montreuil Bellay, mais aussi ceux des sites d’Angers et de Roëzé dans la Sarthe. Elle s’est d’ores et déjà engagée à apporter son soutien aux élus des comités d’entreprise des différents sites ligériens du groupe Altia en prenant en charge, à titre exceptionnel, une partie des frais d’intervention de l’expert qui les accompagne depuis 5 ans, leur permettant d’appréhender aux mieux la réalité de la situation actuelle du groupe et de ses filiales, mais aussi le projet de futurs candidats à la reprise des sites ligériens.
« C’est aussi et surtout la question des perspectives de reprise de l’activité et des emplois sur chacun de ces sites qui concentre notre attention depuis plusieurs semaines », poursuit Olivier Biencourt, Conseiller régional également en charge du suivi du dossier. « Le risque de démantèlement du groupe était déjà une évidence avant l’été. A ce titre, la Région est disposée et en capacité d’accompagner tout projet de reprise dès lors qu’il apparaîtra solide, pérenne, et présentant des engagements fermes en matière de maintien des emplois. »
Jacques Auxiette, président du Conseil régional a par ailleurs sollicité l’organisation d’une table ronde à l’initiative de l’Etat
sur la situation du groupe ALTIA « pour la bonne coordination des actions à engager à l’échelle nationale mais aussi
de chaque territoire concerné par cette défaillance industrielle ».