Angers
Agglo Angers. « Un budget à la fois vertueux, rigoureux et volontaire. » dixit Christophe Béchu
Les conseillers communautaires d’Angers Loire Métropole se réunissent ce lundi en conseil. Lors de la séance du 9 février, le débat d’orientation budgétaire avait permis de préciser les grandes lignes du budget primitif 2015. Cette fois-ci, c’est dans le détail qu’il sera abordé.
Les élus vont statuer ce lundi sur le budget primitif 2015. En s’adressant à la presse vendredi dernier, Christophe Béchu est également revenu sur plusieurs affaires qui seront évoqués lors du conseil communautaire.
« Un budget à la fois vertueux, rigoureux et volontaire. »
Tout d’abord, les dépenses de fonctionnement n’augmenteront que de 0,8%, alors que les recettes augmenteront de 2,6%. « Du coup, les impôts ne vont pas bouger », affirme Christophe Béchu. L’épargne de l’agglomération en sera aussi améliorée. De plus, l’élu UMP a pour objectif de stabiliser la dette à 365 millions d’euros, en n’empruntant pas plus que ce que l’agglomération rembourse. Le montant de la dette à la fin de l’année serait donc le même qu’actuellement. Enfin, le budget primitif 2015 se veut également « volontaire ». Un chiffre à retenir : 66,4 millions d’euros seront investis (hors dette) pour la mise en œuvre de différents projets au sein de l’agglomération angevine.
La communauté d’agglomération va devenir une communauté urbaine.
Il ne s’agit pas d’un simple changement d’appellation : en changeant de statut, la communauté va recevoir plus d’aides de l’Etat. En effet, celui-ci finance les communautés urbaines à hauteur de 60€/habitant, contre 45€/habitant pour les communautés d’agglomération. Cependant, il faut aussi tenir compte du fait que les dépenses de la communauté seront surement, elles aussi, à revoir à la hausse. Les élus de l’agglomération décideront de ce changement de statut le 15 mai, puis ce sera à chaque commune de donner son avis mi-septembre, afin que la transformation ait lieu avant le 1er janvier 2016.
Bras de fer juridique avec VINCI.
La communauté d’agglomération va d’ici peu attaquer en justice le groupe VINCI, suite à des disfonctionnements de l’usine de traitement des déchets Biopôle, située à Saint-Barthélemy-d’Anjou. Christophe Béchu a bien conscience qu’il s’agit d’une procédure risquant de « durer des années ». Il y a peu, le tribunal administratif avait statué en faveur de l’agglomération angevine, qui refusait de réceptionner l’usine défaillante.
Mathieu Batardière