Angers
Maine-et-Loire. Quel avenir pour Floriloire ?
Le Conseil Général de Maine-et-Loire a fait le travail et souhaite aujourd’hui dissoudre le syndicat mixte aménageur de la vitrine horticole du département dont il est le principal, Floriloire. Mais du côté de la commune de Saint-Gemmes-Sur-Loire et des Ponts-de-Cé, on préférerait auparavant consulter la filière et les différents acteurs sur le devenir du site avant une dissolution.
Floriloire c’est quoi ?
Crée en 1990, Floriloire c’est la vitrine de l’horticulture en Maine-et-Loire, un rassemblement de professionnels de la filière installé sur les 32 Ha du site sur la commune des Ponts-de-Cé. Négoce, logistique, services, c’est plus d’une trentaine d’entreprises qui sont installés sur place et qui emploient près de 200 ETP. Floriloire, c’est un syndicat mixte avec trois actionnaires principaux: Conseil général (75%), la commune des Ponts-de-Cé (17,5%) et la commune de Saint-Gemmes-Sur-Loire (7,5%).
Vers la fin de Floriloire ?
Le Conseil général souhaite à présent dissoudre le syndicat mixte qui est l’aménageur et gestionnaire du site. « Aujourd’hui, on arrive au terme de l’objet social du syndicat et de facto il faut dissoudre le syndicat » explique Dominique Monnier, Président de Floriloire. En effet, le syndicat mixte qui est aménageur de la zone et dont l’objet est en partie la vente de terrains aux entreprise ne dispose plus que de 55 000M2 à vendre dans le courant de l’année.
Mais en coulisse on a une autre vision de la chose, la collectivité souhaiterait vendre les actifs de Floriloire au bénéfice du Département. En effet, outre la vente de terrains sur le site de Floriloire, le syndicat dispose de bâtiments qui héberge des professionnels mais aussi une chaufferie. Une évaluation du foncier serait faite actuellement par France Domaine pour en connaître la valeur qui selon nos informations approcherait 400 000€. Une opération qui n’aurait aucun impact sur les professionnels locataire des lieux, dernièrement ceux-ci viennent de voir reconduire leurs baux commerciaux.
Pour la commune de Saint-Gemmes-Sur-Loire et des Ponts-de-Cé, on ne saurait être contre cette décision « mais avant tout chose, nous souhaitons avoir une concertation avec les horticulteurs, la filière et les différents acteurs pour réfléchir sur le devenir du site » ex plique Joel Bigot et Laurent Damour, maire des deux communes actionnaires. Une reflexion que le maire de Sainte-Gemmes-sur-Loire souhaiterait être rapide voir avant l’été.
Et pour cause, sans aucune décision des différentes parties, la vitrine horticole du département tomberait vraisemblablement au 1er janvier 2016 dans le giron de la future Communauté Urbaine d’Angers …. gratuitement et sans plus d’informations sur son avenir pour le moment!