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Meat Me réinvente la charcuterie à l’apéro à Angers ! [VIDEO]

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Meat Me réinvente la charcuterie à l'apéro à Angers !

Meat Me réinvente la charcuterie à l’apéro à Angers !

Meat Me est l’histoire de deux amis, Marc et Thomas, qui souhaitent rendre l’apéritif plus original, plus sain et plus solidaire en s’inspirant d’une recette sud-africaine. La start-up vient de remporter la Bourse Entreprendre*, organisée chaque année par l’ESSCA, Ecole de Management post-bac, pour soutenir les créations d’entreprise et les projets associatifs des jeunes diplômés. Meat Me démarre sur les chapeaux de roue. En plus de remporter la somme de 12 000 €, elle rejoint l’incubateur ESSCA et lance une campagne de crowdfunding.

Thomas et Marc, deux jeunes entrepreneurs qui souhaitent casser les codes de la charcuterie apéritive

Meat Me souhaite apporter à la charcuterie une nouvelle image et lui redonner une jeunesse. Cette aventure entrepreneuriale a débuté il y a 2 ans, lorsque Thomas Mossino découvre le biltong : du boeuf mariné, épicé puis séché, en Afrique du Sud. Durant son parcours à l’ESSCA, Thomas, diplômé de la promotion 2014, réalise en effet, un semestre à Rhodes University. A son retour en France, il choisit la spécialisation ‘Entrepreneuriat’. « Durant la rédaction de mon mémoire, j’ai repensé au biltong et développé un sujet autour de ce produit. En parallèle, j’en ai discuté avec Marc, un ami de longue date qui connaît le secteur de la viande. Je lui ai proposé de poursuivre ensemble ce projet. Il n’a pas hésité une seule seconde » !

Quant à Marc du Garreau, il crée, durant ses études, Le Boeuf Français, un site de vente en ligne qui met en relation producteurs de qualité et amateurs de viande d’exception. « Quand j’ai échangé avec Thomas pour la première fois sur le biltong, j’ai trouvé son idée géniale. Meat Me propose en effet de découvrir une viande réputée, l’Angus, revisitée pour l’apéritif. Côtoyant l’univers de la viande, je trouve cependant que la palette de saveurs qu’elle propose n’est pas assez connue. Il y a donc un potentiel de développement pour ce produit promis à un bel avenir ».

Le biltong peut se consommer à tout moment de la journée, particulièrement à l’apéritif. Malgré les 37 millions d’apéritifs pris chaque semaine dans l’Hexagone, Thomas constate l’absence de biltong sur les tables françaises. Pourtant, les avantages ne manquent pas : produit gourmet, riche en protéines et pauvre en matières grasses.

En septembre 2014, les deux jeunes hommes se retranchent au coeur du Limousin avec pour objectifs de disposer d’un business plan solide et de tester leur compatibilité professionnelle. « Notre idée première était de développer le premier biltong Made in France. N’existant pas d’établissement ayant le savoir-faire et les compétences nécessaires à sa fabrication en France, nous nous sommes tournés vers l’Angleterre. Nous y avons trouvé un laboratoire expérimenté avec qui nous avons adapté les recettes aux goûts des Français. Cela nous permet de tester le marché avant de créer notre propre laboratoire pour notre production en France».

L’ESSCA accompagne Meat Me dans son développement

En fin d’année dernière, Thomas et Marc décident de présenter Meat Me à la « Bourse Entreprendre » ESSCA afin d’échanger et d’obtenir des retours quant au projet. « Lors de notre présentation, nous avons réalisé une dégustation et le produit a beaucoup plu ! Début mars, nous avons appris que nous étions les lauréats et avions remporté la somme de 12 000 €. Une excellente nouvelle qui nous motive encore plus et prouve que le projet offre de belles perspectives. Participer à ce concours nous a permis de structurer notre projet, que ce soit étudier la concurrence ou encore établir une offre précise ».

En mars, Meat Me intègre l’incubateur ESSCA. « Il est très appréciable de pouvoir échanger et s’entraider les uns et les autres. L’environnement de travail est idéal et motivant pour avancer sur le projet ». Depuis le 8 avril, Meat Me a lancé une campagne de crowdfunding sur Ulule (site de financement participatif dont Arnaud Burgot, diplômé de l’ESSCA en 2006, est le dirigeant) afin d’évaluer l’intérêt des consommateurs pour le produit. En 48 heures, la moitié de l’objectif de récolte (4000 €) était atteint. La campagne se termine le 13 mai. Thomas et Marc feront d’ailleurs une dégustation le 28 avril à Paris, lors de la soirée de clôture du Ulule Tour.

A l’heure actuelle, 3 recettes sont proposées, toutes à base de sel, poivre, coriandre, clou de girofle, et gingembre. La viande utilisée est l’Aberdeen Angus. Pour chaque boîte achetée, un repas est servi à un enfant dans le besoin via le Programme Alimentaire Mondial (PAM).  Prochaine étape : présenter Meat Me aux épiceries fines et aux cavistes français.

* Chaque année depuis 1998, la « Bourse Entreprendre » ESSCA, créée en partenariat avec le Réseau des diplômés et l’association des parents d’élèves CAPESSCA, vient récompenser les projets de création d’entreprise les plus prometteurs. Au-delà du soutien financier, il s’agit d’un signe d’encouragement très apprécié des jeunes lauréats. 3 projets originaux ont été récompensés pour l’édition 2015.

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