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Angers.Il entreprend un Tour de France à vélo pour retrouver ses amis et souvenirs !

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Le cycliste Frédéric BOULICAUT fait une halte à Angers devant le grand Théatre.

Le cycliste Frédéric BOULICAUT fait une halte à Angers devant le grand Théatre.

L’auteur du projet « un jour, un ami » fait une pause dans la ville d’Angers. Cet homme originaire de Mâcon a lancé depuis le 2 août le projet ambitieux de faire le tour de France en 18 étapes en retrouvant tout le long de son parcours des connaissances perdues de vue depuis des années et retrouvées grâce à Facebook. Le projet de faire un tour avait germé dans son esprit depuis un peu moins de vingt ans, en Italie cette fois, mais avait dû être abandonné suite à deux cancers. Quoi de plus beau que d’en triompher et de se lancer plus fort que jamais dans une aventure, un pari, loin d’être facile !

De régions en régions, notre cycliste se délecte des paysages variés que lui offre la France et de ses diverses spécialités culinaires. Tout le long de son tour de trois semaines, Frédéric Boulicaut fait des rencontres, effectue parfois un bout de chemins avec des cyclistes amateurs rencontrés sur le chemin, ou même avec des familles qui se baladent. Un défi physique certes, psychologique bien sûr, mais aussi humain, émouvant, surtout lors des retrouvailles. Son aventure, il souhaite la partager avec tous ceux qui le souhaitent via un blog lancé depuis début juin « Un jour, un ami », idée qu’il a eut naturellement puisque travaillant dans l’informatique. Et son blog, avec aujourd’hui plus de 4500 visites à son actif est visité… sur les cinq continents ! L’autre projet serait de faire des lives qui permettraient aux internautes de découvrir en même temps que notre cycliste les villages dans lesquels il arriverait par exemple. C’est uniquement équipé de son téléphone et d’une caméra sportive que Frédéric Boulicaut nous donne à voir et à apprendre sur son blog (stok de batteries externes obligatoire !).

Notre cycliste est arrivé hier à 18h30, c’est le club cycliste Evad Angers qui est venu le chercher 60 km avant le lieu de rendez-vous. Frédéric Boulicaut avait en fait pris du retard car il a dû changer de chemin, l’EuroVelo n’étant pas praticable avec la remorque. Parti de Blois à 7h du matin, se fut une grosse journée avec 203 km au compteur !, la plus longue de son tour de France. Le cycliste trouvera la ville d’Angers attractive, jolie et pratique pour y circuler à vélo. Il s’arrête à Angers car sa sœur y habite et il a ainsi pu profiter de 9 heures de sommeil, un luxe !

Car en effet, c’est que notre cycliste ne dort pas beaucoup, 5 heures de sommeil est son maximum, le minimum étant de trois. La pause à Angers était donc amplement méritée. Mais le manque de sommeil n’est pas le plus difficile. Effectivement, une aventure pareille ne peut être dénuée d’épreuves et de mauvaises surprises. Dès la première étape, il a été ralenti par sa remorque de 33 kg, un pignon a sauté, rendant plus difficile les montés. Son ennemi c’est le vent, surtout de côté, car avec une remorque en plus de son vélo de course c’est très facile d’être déséquilibré. Mais l’état physique de notre cycliste est bon, malgré un problème au genou en début de parcours ainsi qu’une petite chute, Frédéric Boulicaut est en forme !

La prochaine étape au départ d’Angers c’est Pornic : 150 km, la suivante ça sera la Rochelle : 180 km cette fois ci avec un jour prévu en plus pour faire le tour de l’île. Pour le reste du tour, les prochaines étapes seront plus courtes, environ 120 km, mais il n’y aura plus d’étape-repos ! Sa prochaine connaissance il la retrouvera à Bergerac, il s’agit de sa tante qu’il n’a pas vue depuis plus d’une vingtaine d’années. Lorsqu’il n’a pas de proches sur place, Frédéric Boulicaut cherche des endroits originaux où dormir, ou bien pratique le coach surfing quand il le peut (hébergé par des gens qui pourront aussi être hébergés chez lui par la suite un jour). Son arrivée est prévue le 20 août à Marseille, mais une côte située juste avant pourrait contrecarrer ses plans…

Ce tour à vélo est-il un projet à réitérer ? Pourquoi pas ? Et pourquoi pas ailleurs qu’en France ? Dans un pays frontalier par exemple… Peut-être Frédéric Boulicaut n’a-t-il pas fini de nous gâter de surprises et de découvertes ! Lors d’une telle aventure « on ne sait pas ce que l’on va trouver » nous confie-t-il, une aventure « surprenante », « drôle » et « émouvante » ainsi la qualifiera-t-il. Mais l’adjectif le plus représentatif serait un néologisme : « inconnu-ment ».

Marie Monkam

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