Angers

Exposition autour des œuvres spoliées par les Nazis au Musée d’Angers

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Credit AC. Le groupe sur le projet dont Pierre Jeanneau dessinateur, Julie Guillemant la coordinatrice du musée et le Maire adjoint à Culture, Alain Fouquet

Credit AC. Le groupe sur le projet dont Pierre Jeanneau dessinateur, Julie Guillemant la coordinatrice du musée et le Maire adjoint à Culture, Alain Fouquet

Le Portrait d’Esther est une exposition autour d’une BD numériques qui retrace avec justesse l’histoire autour des œuvres dérobées par les Nazis lors de la Seconde Guerre Mondiale. L’exposition aura lieu du 3 février au 17 avril, nous revenons sur ce projet transmédia innovant.

Le sigle MNR est une identification qui implique de lourds souvenirs. MNR pour « Musées Nationaux Récupération » sert de codes pour les œuvres spoliées par les Nazis, que l’on estime aujourd’hui à environ 70000. Parmi ces œuvres, parfois majeures, certaines ont été confisqué et banni, d’autres récupérés pour des collections personnelles de généraux Nazis. Au Musée d’Angers on retrouve 7 œuvres de ce type, toujours à la recherche de leurs propriétaires, ces tableaux sont d’ailleurs exposés aux cotés de cette nouvelle exposition. Cette dernière est impulsée par les Musées d’Angers, le but étant de sensibiliser les plus jeunes à cette période particulièrement douloureuse de la culture. C’est au travers d’un projet de BD numérique qu’une équipe a été assemblée. Le Portrait d’Esther prend la voie d’une narration permettant de retracer l’histoire d’un de ces tableaux spoliés. Une petite-fille et sa mère vont tenter d’apprendre ce qu’il est advenu du portrait de la grand-mère, confisqué durant l’occupation. Avec cette histoire, nous sommes amené à comprendre les tenants et aboutissants de la spoliation et sa violence symbolique.

Le projet prend la forme d’une BD numérique et épisodique dont les 3 premiers segments sont déjà disponibles en ligne, les derniers sortiront le 24 février. Dessiné par Pierre Jeanneau, écrit par Romain Bonnin, recherché par un comité scientifique venant du Musée et d’autres structures, le projet a également reçu l’aide de lycéen. Enfin la production Internet et digitale a aussi requis l’usage une agence tiers. Une exposition qui a donc eu besoin d’un nombre important de mains pour voir le jour. Car le projet est ambitieux, permettre de vulgariser, au 15-18 ans, un sujet aussi crucial aux moyens d’outils peu utilisés d’ordinaire tout en restant factuel et ludique. Reste à voir si le projet arrivera à conquérir la cible qu’elle convoite.

Retrouver le Portrait d’Esther ici : http://portrait-esther.fr/index.html

Axel Chouteau

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