Angers

Une grosse manif contre la loi Travail à Angers

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Ce matin a eu lieu la manifestation angevine contre la loi El Kohmri, ministre du travail. 4 800 manifestants ont répondu à l’appel des syndicats et ont pris place dans le cortège pour exprimer leur mécontentement dans les rues d’Angers.

Credit AM - 4800 manifestants étaient présents ce matin contre la loi travail dans les rues d'Angers

Credit AM – 4800 manifestants étaient présents ce matin contre la loi travail dans les rues d’Angers

 

A 10 h 30 ce matin la place Leclerc, en face de l’hôtel de ville s’est rempli de manifestant, de tout âge, unis pour réclamer le retrait du projet de loi travail. Le troisième rassemblement du genre en ce mois de mars était de loin le plus important, comme beaucoup d’autres villes françaises. Scandalisés par les réformes qu’impliquerait le vote de cette loi, les 4800 travailleurs, étudiants ou lycéens ont répondu à l’appel des différents syndicats comme la CGT, Force Ouvrière, ou encore l’Unef ou l’UNL. Après avoir emprunté les boulevards Foch et Roi René, le cortège a emprunté un tronçon de la rocade pour passer par le centre-ville, finir son trajet et rallier la place Leclerc d’où il s’était élancé. Pendant plus de deux heures de nombreux chants et slogan à l’attention du gouvernement et de la ministre du travail ont été repris. Pour autant aucun incident n’est à déplorer.

« La loi du chômage et de la précarité »

«Nous militons pour le retrait de la loi travail, car elle comporte des mesures très graves qui menacent le code du travail », explique Christian Merot, secrétaire adjoint de l’Union départementale Force Ouvrière. Celui-ci insiste sur la gravité du fait qu’avec cette loi le patronnât pourrait sans problème faire pression sur leurs salariés. « Un pas en avant, deux siècles en arrière », cette phrase scandée à de très nombreuses reprises résume les revendications des manifestants. « C’est tout bonnement le code du travail que le gouvernement entend brûler et avec lui les acquis de décennies de lutte, permettant au patronnât d’exploiter ses salariés comme il le faisait au 19ème siècle », ajoute le Front Syndical de Classe via un communiqué.

Reste à savoir si le gouvernement entendra les revendications des manifestants, qui pourraient bien récidiver s’ils n’obtenaient pas gain de cause.

Francois Rey avec Harold Carayol et Evans Dupuy pour la retransmission sur les réseaux sociaux  

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