50 ans après sa disparition, Angers commémore Jean Lurçat à travers une exposition.

Credit Photo RMN-Grand Palais / André Kertész © ADAGP Paris 2016 / 50 ans après sa disparition, Angers commémore Jean Lurçat à travers une exposition.

Du 10 Juin au 06 Novembre au musée des beaux-arts d’Angers, à l’occasion des commémorations nationales du cinquantenaire de la mort de Jean Lurçat,la Ville d’Angers met à l’honneur l’artiste, dans l’exposition « Jean Lurçat. L’Éclat du monde »

« Jean Lurçat. L’Éclat du Monde » « Une exposition qui rend hommage à un artiste fondamental pour l’identité culturelle angevine. » qualifie l’adjoint à la Culture de la Ville d’Angers. Cette exposition commémore les 50 ans de la mort de Jean Lurçat. Artiste de renommée internationale,en juillet 1938, Jean Lurçat (1892-1966) est bouleversé par la tapisserie de L’Apocalypse, extraordinaire ensemble tissé du 14e siècle, qu’il admire dans le palais épiscopal d’Angers, avant son transfert au château.« Jean Lurçat eut la révélation visuelle la plus déterminante de sa vie et qui marquera de son empreinte le reste de sa carrière artistique » explique Alain Fouquet . De cette découverte, qui fut pour l’artiste un choc à la fois esthétique, poétique et technique, est né Le Chant du Monde, exposé aujourd’hui dans l’ancien hôpital Saint-Jean

L’Éclat du monde » revient sur les liens profonds, s’enracinant dans cette rencontre de 1938, entre L’Apocalypse et Le Chant du Monde. Celle-ci permet au public la (re)découverte d’une centaine d’œuvres issues des collections d’Angers et de grandes collections publiques,notamment celle du musée du Petit Palais (avec la série de L’Apocalypse gravée par Dürer), celle de la Bibliothèque nationale de France (avec des manuscrits médiévaux tout à fait exceptionnels) et celle de l’atelier-musée Jean Lurçat, à Saint-Céré (avec des peintures et des aquarelles de l’artiste). En outre, les musées d’Angers bénéficient du prêt spectaculaire de la tapisserie de L’Apocalypse, réalisée par Jean Lurçat pour la chapelle d’Assy (Haute-Savoie) en 1947 et longue de 16 mètres.

Claire Morgan poursuit l’aventure du Chant du Monde

Dans le cadre du cinquantenaire de la mort de Jean Lurçat, les musées et l’artothèque d’Angers invitent une artiste à concevoir une œuvre monumentale.Claire Morgan, qui répond à une commande de la Ville, s’est prêtée à cet exercice, dans une installation conçue spécifiquement pour le musée Jean-Lurçat à l’occasion de cette exposition, poursuivant, à sa manière, l’aventure du Chant du Monde .Cette installation se déploie dans l’espace du musée Jean Lurçat, en corrélation avec les dix tapisseries qui composent Le Chant Du Monde. Un dialogue s’instaure ainsi entre 2 œuvres de générations différentes, mais reflets d’une thématique commune, celle de l’apocalypse. Le public est invité à contourner l’installation, a la contempler selon différents points de vue, devenant ainsi acteur dans sa propre découverte de l’œuvre.

Le musée des beaux-arts d’Angers remercie la fondation Lurçat et Mécène et Loire pour leurs soutiens dans cette exposition.

Du 10 Juin au 06 Novembre au musée des beaux-arts d’Angers