Tramway d’Angers, Fillon, syndicats et tralala

Le 25 juin 2011, date extraordinaire pour les habitants de la métropole angevine. On inaugure le tramway d’Angers, tout le monde fait la fête, les concerts sont majestueux, François Fillon est ravi et Jean-Claude Antonini vient de s’enlever une épine du pied. Et oui le tramway est en place.Mais en fait non.

Nous sommes le 17 juin, dans 8 jours notre cher Président de l’agglomération devrait inaugurer « Son tramway « . Cependant il est fort probable que les syndicats de Keolis exercent une forte pression, comme l’indique Christophe Reineri, directeur de Kéolis à Ouest-France, à l’instar de leurs collègues de Toulouse il y a un an. ( Ils ont dû aller à bonne école, ces syndicalistes ). Seulement il y a un hic : François Fillon ne viendra pas.

Mais en fait tout repose sur Bernadette Caillard-Humeau, celle-même par qui le tramway angevin est arrivé. La colère des riverains du centre-ville, la hausse du coût de fabrication du tramway et maintenant la future annulation du « joujou » du Président, c’est elle.Décidement celle qui prône le vélo à 100% ne sera certainement pas en odeur de sainteté aux prochaines municipales.Encore une gaffe certainement, en annonçant dernièrement au club de la Presse de l’Anjou que la ligne de Tramway coûterait moins cher que prévu, 287 millions d’euros, puis qui s’est ravisée à 312 millions quelques minutes plus tard.

A Angers, notre cher Président aimerait formuler ce type de voeux:  » Chers syndicalistes ( NDLR: en pleine division), faisons un voeu : laissez vos revendications partisanes de côté, faîtes la fête, regardez les angevins sourire, oublier les travaux et découvrir ce superbe tramway ». Et le président de contempler « son tramway ». Here we Go ! (IRIGO).

Anthony Marsault