Le gouvernement annonce l’autorisation pour les horticulteurs de commercialiser leurs plants potagers

Ce mercredi 1er avril, lors des questions de contrôle au gouvernement au Sénat, le sénateur de Maine-et-Loire Emmanuel CAPUS a interpellé la Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Economie et des Finances, Agnès PANNIER-RUNACHER, sur la nécessité de maintenir les services indispensables au fonctionnement du pays.

Dans la première partie de son intervention, il a tout d’abord tenu à rendre hommage aux soignants « en première ligne dans cette crise », à saluer les Français respectant les consignes de confinement qui « contribuent également à endiguer l’épidémie » et « tous les Français qui continuent de remplir leur mission ».

Selon lui, « Pour mener la guerre contre le virus, notre pays a besoin que chacun soit à son poste. », prenant comme exemple la continuité du service postal : « Il n’est pas acceptable que des bureaux de postes ferment ou que le courrier ne soit plus distribué. »

Il a appelé à la mobilisation des Français : « La France a besoin que chacun soit à son poste pour que chacun puisse se nourrir, se chauffer, s’éclairer » avant d’interroger la Secrétaire d’Etat sur les actions envisagées par le gouvernement : « Pouvez-vous nous assurer que la continuité des services indispensables à notre nation sera assurée ? »

Le Sénateur a ensuite tenu à interpellé directement la ministre sur la situation actuelle des horticulteurs :« Pour assurer la continuité alimentaire, encore faut-il qu’il y ait des producteurs, à cet égard, les horticulteurs vont devoir jeter leur production » lui proposant une solution : « Pour leur donner de l’air, pourriez-vous les autoriser à commercialiser leurs plants potagers qui sont les aliments des mois prochains ? »

Agnès PANNIER-RUNACHER a répondu que « Dans le cadre des arbitrages que nous venons de prendre, la vente de plants potagers est considéré comme un achat de première nécessité » ouvrant la voie à la commercialisation de ces produits.