Angers
Angers. Le Courrier de l’Ouest, une course contre la montre
Sept heures du matin. Le facteur vient de déposer dans la boite aux lettres le journal du jour. Il est enfin l’heure de se reposer pour les ouvriers du Courrier de l’Ouest… Mais seulement pour quelques heures car bientôt recommencera cette longue course contre la montre quotidienne, pour que dans vingt quatre heures, un nouveau journal soit distribué.
Dans le cadre de l’édition 2015 de Made in Angers, Le Courrier de l’Ouest ouvre ses portes afin de faire découvrir à un grand nombre de personnes, le travail réalisé chaque jour.
Créé en 1875, ce quotidien régional français fut d’abord nommé Le Courrier d’Angers. En 1883, il change de nom pour s’appeler Le Petit Courrier jusqu’en 1944, où son nom sera encore modifié pour Le Courrier de l’Ouest. Au prix de 0,85 €, il est aujourd’hui diffusé dans les départements du Maine-et-Loire et des Deux Sèvres.
C’est au siège du journal, boulevard Albert Blanchoin à Angers que tout se prépare. Durant toute la journée, une quantité innombrable d’articles est envoyée à la rédaction du journal. Ces derniers se chargent alors d’en sélectionner une quarantaine, qui apparaîtra dans les 97 000 exemplaires du prochain journal.
Vingt deux heures, il est temps de lancer l’impression des journaux, dans un ordre bien précis. Premièrement, est lancé Ouest France, puis ensuite le journal Maine Libre, journal sarthois, pour terminer par Le Courrier de l’Ouest. Les nouvelles rotatives ont une capacité d’impression de 90 000 exemplaires pour 300 litres d’encre utilisés, par heure.
A la fin de l’impression, les journaux se séparent en trois sorties différentes : pour les diffuseurs, pour les porteurs de presse et pour la poste. Il faut maintenant distribuer le journal dans quinze villes : Angers, Avrillé, Beaufort-en-Vallée, Beaupréau, Bressuire, Cholet, Doué-la-Fontaine, Niort, Parthenay, Les Ponts-de-Cé, Saint-Maixent, Saumur, Segré, Thouars et Trélazé ; les villes les plus éloignées du siège étant servies en premier.
Dans le but d’élargir son public, Le Courrier de l’Ouest a su faire preuve de modernité en proposant maintenant un support papier, ordinateur, tablette puis smartphone.
Morgane Faucheux