Angers
Cortizo s’implante à Chemillé avec 79 emplois à la clé
CORTIZO est un groupe espagnol spécialisé dans les composants architecturaux en aluminium pour le bâtiment, principalement pour des applications de type stores et fenêtres (70 % du CA). CORTIZO, dont le siège est à Padron en Galice, possède 6 centres de production (4 en Espagne, 1 au Portugal et 1 en Slovaquie + un projet en Pologne) avec une capacité de production de 76 500 T par an (44 000 T produites en 2010) et totalise 1 243 salariés.
CORTIZO est présent dans l’Ouest et le Nord de la France comme fournisseur de profilés aluminium pour la menuiserie industrielle. Il existe une forte concentration de la menuiserie industrielle sur un rayon de 60 km autour de Cholet. Il s’agit du premier pôle français. Il s’agit donc d’un marché clef pour le groupe avec 6 000 T de profilés aluminium vendues, soit 60 % de ses ventes en France. Ses clients en Anjou sont notamment RENOVAL, basé à Yzernay et client historique de CORTIZO, et plus récemment BRISE SOLEIL basé à Chemillé. CORTIZO a compris que la proximité géographique assure la satisfaction des clients avec une production garantissant souplesse et réactivité, associée à une réduction des stocks.
C’est pourquoi, CORTIZO a décidé la création d’un site de production sur l’Anjou Actiparc des 3 Routes à Chemillé sur un terrain de 5 ha pour un bâtiment de 21 120 m². CORTIZO envisage la création de 79 emplois à terme sur 3 ans. Compte tenu de l’impact de ce projet à la fois sur l’emploi et d’autre part sur le renforcement de la filière menuiserie industrielle en Pays de la Loire, la Région a décidé d’attribuer de 100 000 € (à concurrence de l’engagement cumulé des autres collectivités concernées : Département : 70 000 €, Communauté de Communes de Chemillé : 30 000 €).
Pour Christophe Clergeau, 1er vice-président de la Région en charge de l’économie et de l’innovation, « cet exemple illustre parfaitement la stratégie de prospection des investissements étrangers que la Région entend déployer avec ses partenaires : analyser le besoin des filières pour détecter les entreprises étrangères qui peuvent trouver en Pays de la Loire un marché « captif ». Faire produire localement plutôt que d’importer de l’étranger, c’est relocaliser l’industrie et les emplois près de chez nous.»