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Manifestation à Nantes. Des journalistes touchés, le Club de la Presse s’insurge.

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DR – Manifestation à Nantes. Des journalistes touchés, le Club de la Presse s’insurge.

Le Club de la Presse Nantes Atlantique constate que le travail des journalistes a été entravé samedi dernier lors d’une manifestation à Nantes « contre les violences policières ».

« Plusieurs confrères ont été touchés par des policiers (flashball, coups de matraques, canons à eau) ou empêchés d’exercer leur profession, à savoir rendre compte de ce qui se passait avec leurs outils de travail : appareils photos, caméras, carnets de notes… » indique ce soir l’association dans un communiqué

« Un journaliste, Anthony Fouchard, qui travaille dans la région nantaise depuis plusieurs années, va déposer ce jour une plainte auprès du Procureur de la République de Nantes après avoir été touché au ventre par un tir de flashball. Comment peut-on confondre un confrère ne disposant que d’un appareil photo avec un manifestant violent envers la police ? » interroge Le club de la Presse.

« Une consœur d’Associated Press a été projetée à terre par un canon à eau avec sa caméra. Un confrère de l’agence SIPA a reçu plusieurs coups de matraque, tandis qu’un étudiant en journalisme explique que la police a exigé de lui qu’il supprime les images qu’il venait de prendre avec son appareil photo. »

« Tout en comprenant les difficultés de la police sur ce genre de manifestation émaillée de nombreuses violences », le Club de la Presse dénonce » ces atteintes au travail des journalistes, rappelle que la liberté de la presse est un principe non négociable qui ne doit pas se limiter aux déclarations de bonnes intentions et doit se vérifier dans les faits. »

Le Club de la Presse Nantes Atlantique vient donc de demander » une entrevue officielle avec le Directeur Départemental de la Sécurité Publique de Loire-Atlantique. »

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