Agriculture

François Beaupère, Président de la Chambre d’agriculture de Maine-et-Loire reconduit pour six ans

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Le Président de la Chambre d’agriculture de Maine-et-Loire François Beaupère (premier rang au centre) reconduit pour six ans.

Lundi 4 mars, à la Chambre d’agriculture de Maine-et-Loire, avait lieu le vote pour élire le nouveau Bureau et le Président. A son issue, c’est François Beaupère qui a été réélu pour la seconde fois consécutive. Les grandes lignes de conduite du mandat y ont été évoquées.

Le Président reconduit

François Beaupère brigue un nouveau mandat de Président de la Chambre d’agriculture pour les six prochaines années. Six secrétaires adjoints, quatre Vice-Présidents et une secrétaire complètent le bureau, élargi à douze membres cette année. Malgré une participation en hausse (52%), le nouveau bureau déplore un fort taux d’abstention dans le Maine-et-Loire (39%). Une crainte reconduite pour les prochaines élections européennes (26 mai) tant le nouveau bureau a à cœur de se faire entendre.

Au total donc, ce sont treize nouveaux élus qui intègrent les vingt et un déjà en place lors de la précédente mandature.

L’eau, élément central des six ans à venir

Parmi les grands dossiers à traiter dans les six ans à venir figure la question centrale autour de l’eau. « Nous menons une bataille afin de sécuriser l’accès à l’eau et construire de nouvelles réserves d’eau. Elles serviront à irriguer les nouvelles cultures » déclare François Beaupère, Président fraîchement élu. « Nous avons quand même eu trois cas de sécheresses en cinq ans ! » déplore la première secrétaire adjointe Nicole de Bersacques. « Aujourd’hui, il est impossible de stocker l’eau. Nous voulons créer des réserves. En France, nous stockons 2% des eaux de pluie, en Espagne c’est 22% » regrette-t-elle.

En ligne de mire également, la pollution de l’eau qui ne serait « pas uniquement issue des agriculteurs » défend Denis Laizé, le premier Vice-Président.

Les phytosanitaires, un sujet sensible

Questionné sur l’abus d’utilisation des produits phytosanitaires, mis en cause dans l’intoxication de plusieurs personnes en octobre dernier, Denis Laizé répond : « On oublie trop souvent leur utilité. Si les agriculteurs les [produits phytosanitaires] utilisent, c’est à cause des contraintes économiques. Ça ne se décrète pas politiquement et ça va mettre du temps. Nous [agriculteurs] ne sommes pas tous au même niveau ».

C’est donc à bras le corps que les élus du nouveau bureau souhaitent prendre ces sujets, aussi multiples soient-ils.

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