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Angers : Un budget qui se refuse au pessimisme

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Credit AM- André Despagnet, adjoint aux finances de la Ville d’Angers

Ce 11 mars les élus d’Angers se sont réunis pour débattre du débat d’orientation budgétaire. Misant sur l’avenir, l’investissement et prônant la sainnetée des finances de la ville.

Hier soir lors du conseil municipal d’Angers, aucune irrégularité de procédure n’a pu entraver la bonne marche du débat d’orientation budgétaire, contrairement à la séance du 30 janvier dont le report fut contraint par l’absence d’un PPI (plan pluri-annuel d’investissement) dans la présentation du budget. Le débat s’est déroulé sans anicroche malgré des échanges houleux entre la majorité et la minorité. L’orientation budgétaire de 2013 voulu par la majorité entend s’inscrire dans une politique volontariste soutenant l’emploi et les investissements.

Le budget principal étant de 257 millions d’euros, il enregistre une baisse d’un million d’euros sur 2012. Les dépenses d’investissements quant à elles profitent d’une hausse de 3 millions d’euros et se comptabilisent à 69 millions d’euros se focalisant sur les sports et loisirs, le développement de la vie associative et le tourisme. L’imposition n’augmente pas à Angers cette année et la dette ne représente que 200 euro par personne, ce qui est peut vis-à-vis de la plupart des villes de plus de 100 000 habitants. Mais l’opposition entre en scène, menée par Daniel Dimicoli, Laurent Gérault et Emmanuel Capus.  M. Gérault alerte qu’Angers compte 9,7% de chômeurs, taux proche de la moyenne nationale, tandis qu’Aqua Vita est très décrié pour son fort besoin d’investissement, idem pour le futur centre des congrès dont la non apparition dans le PPI soulignée par M. Dimicoli suscita de vifs échanges. Jean-Luc Rotureau pour la majorité (Adjoint à l’urbanisme, au droit des sols et au logement) entre en action citant M. Despagnet (adjoint aux finances) : « Quant un pont s’écroule sur la Maine il faut le reconstruire. ». Révélant ainsi le besoin de structures nouvelles pour Angers, Jean-Claude Bachelot d’ajouter : « L’amateurisme financier ce n’est pas dans cette enceinte que vous le trouverez. ».

Une opposition qui peine à se faire entendre. D’autant plus que la commission de suivi de l’exécution budgétaire se trouve être supprimée. Une commission jugée inutile par le maire rejetant la nécessité de sa suppression sur l’opposition qui n’aurait pas joué le jeu, cette dernière se considère punie pour avoir dénoncer l’absence de PPI (lors du dernier conseil municipal) et ainsi avoir fait reporter le débat d’orientation budgétaire.

Selon le point de vue de chacun, la situation peut paraître aberrante, risible, satisfaisante, en progression. Mais loin de partager ses considérations purement politiques, il s’agit de voir ce qui est bon pour le citoyen et qu’avant de tomber dans le positivisme il ne faut pas moins en oublier de rester prudent.

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