Education
Maine-et-Loire : après la publication du classement des lycées « l’éducation n’est pas une marchandise » pour la FCPE 49
Si le lycée Emmanuel Mounier est en tête du classement des lycées de la ville d’Angers, la FCPE de Maine-et-Loire ne s’en réjouit pas. Pour la FÉDÉRATION DE CONSEILS DE PARENTS D’ÉLÈVES du Maine-et-Loire (FCPE 49), ce classement n’a aucun sens car « l’éducation n’est pas une marchandise ».
Chaque année, au printemps, sont publiés les indicateurs de performance des lycées (publics et privés), supposés éclairer le choix des familles. Cependant, la fédération FCPE (49) invite les parents à « relativiser la pertinence de ces classements… et surtout à prendre en compte l’ensemble des indicateurs« . Ce classement des lycées, publié chaque année, est attendu par les uns et redouté par les autres, avec ses récurrences et ses petites surprises. Un classement qui n’est pas du goût de la FCPE 49. Pour Jean-Baptiste Lalanne, coprésident départemental et membre du Conseil économique et social des Pays de la Loire, « cette mise en concurrence des établissements scolaires pose problème, car elle enferme les parents dans un rôle de consommateurs, plus ou moins bien avertis… Aujourd’hui, on pousse les parents à faire leur marché, une forme de téléshopping pour espérer trouver le meilleur lycée »
« Ce n’est pas un téléshopping »
« L’inscription au lycée est une démarche liée avant tout au projet de l’enfant et ces indicateurs doivent être vraiment pris dans leur globalité« , explique-t-on à la FCPE. « Il faut se méfier des effets trompe-l’œil de cette classification, ne pas se focaliser sur les taux bruts de réussite au bac, mais retenir surtout la capacité de ces établissements à garder leurs élèves et les faire progresser, depuis l’entrée en seconde« , prévient Florence Prudhomme, coprésidente de la FCPE. Le choix d’un lycée publique ou privée doit être réfléchi. Selon les responsables de la fédération « les lycées privés pratiquent la sélection tandis que les lycées publics ont pour mission d’accueillir tous les élèves, en respectant la carte scolaire« . Pour Florence Prudhomme et Jean-Baptiste Lalanne, « La mixité sociale, la diversité, le rapport aux autres, c’est aussi un critère important pour la construction de nos jeunes« .