Alain Pagano
Angers. Un budget voté malgré quelques désaccords avec l’opposition.
Apres avoir observé une minute de silence pour rendre hommage aux victimes des évènements sinistres qui ont lieu en ce moment partout dans le monde, les membres du conseil municipal ont dialogué vivement pour afficher leurs différents points de vue concernant le deuxième budget primitif du mandat du maire d’Angers Christophe Béchu, et le premier après le passage en communauté urbaine.
Alors que les membres de l’opposition, dont l’ancien maire Fréderic Béatse, ses colistiers Antony Taillefait, Mesdames Rose Marie Veron et Fatimata Amy ou encore Monsieur Alain Pagano (PCF), ont insisté notamment sur un sentiment de « manque de transparence » de la majorité concernant le soutien aux associations, la baisse des subventions aux maisons de quartiers ou la suppression de certains services publics, et ont critiqué l’usage de mots comme « historique » utilisé par la majorité pour définir la diminution des dépenses aux fonctionnements.Alain Pagano, le secrétaire départementale du PCF, a lui indiqué qu’il trouvait que ce budget était antisocial, et remarque en outre que la pauvreté continue d’augmenter. Pour Fréderic Béatse, le manque de soutien aux associations est grave car le risque de perdre ce qui a été construit sur le long terme est important. Le renoncement au projet de la seconde ligne de tramway ainsi que le projet de développement des berges de Maine a également été pointé du doigt par l’opposition.
Pour la majorité, les critiques reçus par l’opposition sont pour la plupart « gratuites, trop agressives et non productives » ne permettant pas ainsi de construire quelques choses de solides entre ces deux camps. Des expressions comme « droite dure » ou « vision anti-sociale » utilisées notamment par Antony Taillefait ou Rose Marie Veron ont suscité une vive indignation chez le Maire Christophe Béchu et ses élus qui accusent en retour certains membres de l’opposition d’utiliser ces expressions fortes par « manque de fond et de solidité dans leur discours ». Finalement malgré ces querelles plus ou moins personnelles, le budget primitif de 2016 a été vote par une majorité écrasante.
Pendant la fin du conseil municipal, aucun autre désaccord notable entre l’opposition et la majorité n’a eu lieu. Les votes concernant l’attribution de subventions, des demandes de prêt et d’aides ont tous été unanimes sans vraiment qu’il n’y ait de débat.
Emmanuel Engelbach