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Identifier, développer et renforcer les actions de prévention et de sécurité routière
Suite au dramatique accident du 2 mars qui a causé la mort de quatre automobilistes, M. Abdel Kader Guerza, Sous-Préfet de Saumur, et M. Michel Apchin, Président de Saumur Agglo, ont réuni le 18 mars dernier le Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CISPD), en présence de Madame Brigitte Angibault, Procureure de la République près le Tribunal de Grande Instance d’Angers.
Ce conseil est composé de représentants de la Police et de la Gendarmerie Nationales, de la Communauté d’Agglomération, du Conseil Général, de la Ville de Saumur, des établissements scolaires, des bailleurs sociaux, des services de soins, des partenaires associatifs intervenant dans les domaines de la jeunesse, de l’action sociale…
L’objectif de cette instance collégiale était d’identifier, de développer et de renforcer les actions et initiatives menées sur le territoire en matière de prévention et de sécurité routière.
La Police et la Gendarmerie sont en mesure d’identifier les causes d’accidents mortels. Sur le territoire de l’arrondissement de Saumur, les publics les plus concernés sont les jeunes (15-24 ans) et les personnes âgées (plus de 60 ans) ; l’alcool est en cause dans près de 20 % des accidents de l’arrondissement (contre 10 % sur l’ensemble du département).
Grâce à l’action coordonnée de la Préfecture, du Parquet, des forces de l’ordre, des élus référents sécurité routière et des associations, l’État et les collectivités locales mènent une politique de prévention de fond qui se complète par des actions de terrain auprès des publics surexposés au risque routier, comme par exemple celle menée vendredi 25 mars dernier par les bénévoles de la Sécurité Routière auprès des jeunes du collège Mendès France à Saumur.
Cette politique de prévention sera renforcée afin de sensibiliser et de mobiliser la population et particulièrement les jeunes. De nouvelles actions vont être programmées, dont :
– une opération « Chaises vides » qui consistera à provoquer un choc visuel en installant, par exemple sur un rond point, autant de chaises que de personnes tuées sur la route sur un territoire. Il sera installé un village sécurité routière. Lors de contrôles routiers, les usagers en infraction se verront proposer soit de régler l’amende, soit de se rendre dans ce village et d’y faire un parcours de prévention sur les fautes commises.
– à destination des établissements scolaires et des centres de formation, la simulation d’un accident jusqu’au procès pénal des présumés responsables de l’accident.
– des actions de lutte contre les conduites addictives.
En parallèle à ces actions de prévention, les partenaires du CISPD souhaitent que soient mises en œuvre des mesures de répression par les services de Police et de Gendarmerie.
Ces décisions non exhaustives s’inscrivent dans la volonté d’une politique publique de prévention des accidents de la route et de lutte contre les conduites addictives (et donc à risques), afin d’apporter des réponses efficaces, durables et adaptées aux spécificités du territoire.