Alain Pagano
Angers. Le PCF propose un rassemblement à Gauche
Ce jeudi matin, Alain Pagano, le responsable départemental du PCF et conseiller municipal de la ville d’Angers, a pris la parole devant la presse pour s’exprimer au sujet des futurs projets politiques du parti.
Dans les locaux du PCF, rue Cartier à Angers, Alain Pagano a souhaité mettre en avant la volonté du parti à créer une forme de rassemblement parmi un électorat de gauche qu’il juge scindé et à la recherche de réels changements. Selon M. Pagano, « il faut que ce soit le programme proposé qui crée un rassemblement et non pas l’inverse ». Pour que cet objectif d’union se concrétise, le PCF a choisi plusieurs initiatives. Premièrement un débat, qui aura lieu le jeudi 21 avril à 19h, est organisé à la Salle du Doyenne à Angers. Ce sera en présence d’Alain Pagano, de Romain Laveau (responsable départemental d’EELV) et d’Arash Saeidi (militant socialiste) que les militants de gauche sont appelés à venir discuter et échanger autour de la question : « Comment reconstruire la gauche et l’écologie ? ». Outre cela, ce débat a également pour but de poser les bases d’un futur rassemblement et d’en ériger des fondations solides et communes à la majorité des militants de gauche. M. Pagano précise que de nombreux débats comme celui-ci auront lieu prochainement dans tout le département.
Dans un second temps, le PCF de Maine-et-Loire a décidé de s’impliquer dans une campagne nationale qui vise à donner la parole aux citoyens. Il s’agit d’une grande consultation citoyenne qui vise à demander leurs avis aux gens sur ce que sont leurs priorités politiques. Sous forme d’un flyer qui sera distribué dans plusieurs points de la ville, le parti cherche à comprendre et connaitre les préoccupations, les idées et les propositions des citoyens à l’aide d’un questionnaire à retourner au PCF après avoir été rempli. Alain Pagano a insisté sur le fait que cette campagne a été décidé avant l’irruption du mouvement Nuit Debout, « ce n’est en aucun cas de la récupération politique, malgré le fait que nous soutenons naturellement ce mouvement social ».
Emmanuel Engelbach