Angers
La Minorité d’Angers fait condamner les angevins à 1000 €.
EDITO – Coup bas, attaque personnelle, incident de séance, la minorité angevine du conseil municipal d’Angers sort du bois et montre son visage. Depuis le départ de Laurent Gérault, la minorité dégaine à chaque séance, aujourd’hui pour non-attribution d’une tribune dans une communication du maire, elle fait condamner les angevins à 1000€.
En juin 2010, le Maire de l’époque, Jean-Claude Antonini avait fait publier un bilan de son action dans lequel aucun espace n’avait été accordé à notre Groupe (Angers Choisir l’avenir). Or, la loi est pourtant claire sur ce point : « lorsque la commune diffuse (…) un bulletin d’information générale sur les réalisations et la gestion du Conseil Municipal, un espace est réservé à l’expression des conseillers n’appartenant pas à la majorité municipale » indique le groupe « Angers Choisir l’avenir ».
Le document évoqué par le groupe de près de 50 pages a été imprimé à plus de 80 000 exemplaires par la majorité actuelle . Dans sa décision le tribunal administratif enjoint le maire actuel Frédéric Béatse d’accorder aux requérants, un droit d’expression supplémentaire dans le prochain magazine « Vivre à Angers »
Mais à vouloir trop en faire, le tribunal administratif a aujourd’hui aussi condamné les angevins qui payent leurs impôts dans la commune. Alors, Messieurs de la Minorité angevine et plus précisément du groupe « Angers Choisir l’avenir » , un petit conseil, avec près de 1000 € vous pourrez assurer un repas quotidien pour deux familles durant tout l’hiver. A votre bon coeur !
Ce mercredi après-midi avant le conseil municipal, Laurent Gérault qui n’appartient plus au groupe « Angers Choisir l’avenir » dans un communiqué de presse intitulé « Un dysfonctionnement de la démocratie local.Qui ne doit pas pénaliser les angevins », il propose « que le somme de 1000€ à laquelle la ville a été condamnée, soit reversée intégralement au CCAS de la ville d’Angers, pour que les angevins ne soient pas directement pénalisés. » indique l’élu.
Anthony Marsault