Citoyenneté

Dix médaillés pour la 72ème commémoration du 8 mai 1945 à Angers.

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Crédit TB. De gauche à droite, Christophe Béchu, le maire d’Angers, Luc Belot, député de la 1ère circonscription d’Angers et Béatrice Abollivier, préfète du département déposent les gerbes de fleurs.

Aujourd’hui, les autorités du département et de la ville d’Angers ont célébré la fin de la seconde guerre mondiale en Europe. La cérémonie de la 72ème commémoration de l’armistice du 8 mai 1945 à Angers s’est déroulé ce matin, place Leclerc.

Béatrice Abollivier, préfète du Maine-et-Loire a donné la lecture du message du secrétaire d’État auprès de la Défense, chargé des anciens combattants et de la mémoire, Jean-Marc Todeschini. Le 8 mai 1945, « c’est la victoire de la dignité humaine ». « 50 millions d’hommes et de femmes ont péri » rappelle la préfète. « Nous rendons hommage à la liberté. À tous les français de toutes les origines et de cultures qui ont combattu pour la France. Hommage à nos résistants qui ont combattu de l’intérieur. Hommage aux victimes de la déportation. Hommage aux victimes civils, enfants, hommes et femmes. Hommage aux gens du voyage, aux handicapés, aux malades tués durant cette guerre » rapporte Béatrice Abollivier.

Dix personnes ont reçu des médailles à l’occasion de cette matinée. Le major Samuel Péron, le major Franck Palard, le major David Flé, l’adjudant-chef Eric Huard, l’adjudant-chef Laurent Sauvaget, l’adjudant-chef Alix Bernard, le caporal-chef de 1ère classe David Bruneau et le caporal-chef de 1ère classe Nicolas Allibert ont eu la médaille militaire. Le chef d’escadron Guy Albanese a été fait chevalier de l’ordre national du mérite. Et le premier maître Frédéric Boudier a été fait chevalier de l’ordre du mérite maritime.

Un devoir de mémoire 

Emmanuel, 83 ans, angevin, ancien militaire affecté dans un régiment de transmission fait parti de ceux qui ont vécu cette guerre mondiale. Il a passé 15 ans de sa vie en Allemagne et trois ans en Algérie à servir sous le drapeau français. Emmanuel est officier de l’ordre national du mérite, il a obtenu la croix du combattant et la médaille commémorative des opérations de sécurité et de maintien de l’ordre en Algérie. « Ça fait plus de 60 ans que j’assiste à ces cérémonies. J’étais porte-drapeau pendant 25 ans. Donc je commence à les connaitre » témoigne l’ancien combattant. « J’avais six ans en 1939 avant le début du conflit. On a tout vu » se rappelle Emmanuel avec sa femme. Les anciens combattants français de la second guerre mondiale sont de moins en moins nombreux. « Ceux qui ont combattu en 1939-1945 avaient 20 à l’époque, aujourd’hui, ils ont plus de 90 ans » déplore Emmanuel. « Il faut garder cette guerre en mémoire afin de continuer à faire la paix » souhaite l’ancien combattant.

Thomas Baritaud

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