Agriculture
Ils s’organisent pour accompagner le développement de la méthanisation dans le Maine-et-Loire.
En 2016, Le Département de Maine-et-Loire a fait réaliser un schéma départemental de développement de la méthanisation par la Chambre d’agriculture de Maine-et-Loire, avec une aide financière de l’Ademe.
A la suite de cette étude, et notamment d’une analyse approfondie zone par zone qui a révélé un gisement méthanogène important et des débouchés énergétiques à sa mesure, la collectivité et ses partenaires se sont regroupés sous la forme d’un collectif appelé Cap Métha 49.
Huit acteurs regroupés au sein du collectif Cap Métha 49
Le Département, à l’initiative du dispositif, la Région des Pays de la Loire, la Chambre d’agriculture des Pays de la Loire, le Syndicat intercommunal d’énergies de Maine-et-Loire (SIEML), GRDF, GRT Gaz, l’Ademe et l’Association d’initiatives locales pour l’énergie et l’environnement (AILE), chargée du plan biogaz interrégional Bretagne et Pays de la Loire, en sont les membres actifs.
Depuis plus un an, ils unissent et organisent leurs moyens pour coordonner leurs interventions, poursuivre la prospection auprès du monde agricole et des élus locaux, trouver des solutions aux freins observés sur le terrain.
22 unités de méthanisation en 2018, avec comme objectifs 49 unités agricoles en 2025
L’objectif premier est de mettre en réseau des acteurs publics locaux, promouvoir et accompagner dans son développement une méthanisation agricole (gisement à 92% d’origine agricole : effluents d’élevage, sous-produits végétaux) – individuelle à la ferme ou collective, intégrée au territoire, à taille humaine et à haute valeur ajoutée pour les agriculteurs et pour le Maine-et-Loire.
Il s’agit, en parallèle, de travailler à la montée en compétence et en qualité de la filière.
Dans un département comme le Maine-et-Loire, où l’agriculture et l’agroalimentaire sont des secteurs clés, avec des productions animales prépondérantes, la méthanisation offre l’opportunité d’une source de revenus complémentaire parfois cruciale pour les exploitations. Elle permet un modèle adapté à l’existant, basé sur des sites de taille modeste et mutualisés entre différents agriculteurs, fortifiés par une ambition commune.
« Générant des emplois non délocalisables et des retombées économiques locales, elle est créatrice de valeur ajoutée, contribue à l’économie circulaire par un traitement vertueux des biodéchets. » précisent dans un communiqué les signataires de la charte