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Déconfinement : A Angers, dans quelles conditions les bars et cafés rouvrent-ils ? Le maire fait un geste.

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Déconfinement : A Angers, dans quelles conditions les bars et cafés rouvrent-ils ? Le maire fait un geste.

A Angers (Maine-et-Loire), Les bars, cafés et restaurants sont autorisés à rouvrir dès demain mardi 2 juin. Mais les conditions de sécurité sanitaires sont très strictes. Christophe Béchu fait un geste.

Dix semaines qu’ils attendaient ça : à Angers les cafetiers et restaurateurs vont remettre le couvert mardi 2 juin, avec mille précautions sanitaires, mais aussi avec l’espoir de relancer un secteur fort de deux millions de salariés, durement ébranlé par les mesures de confinement.

La reprise ne sera pas facile, tant l’arsenal des mesures de précaution va grandement limiter les capacités d’accueil.

Il faudra au moins un mètre entre chaque table, pas plus de dix personnes par table, port du masque pour le personnel et pour les clients lorsqu’ils ne sont pas installés, pas de consommation debout au bar et sens de circulation à l’intérieur pour éviter de se croiser.

Des terrasses agrandies à Angers

C’est une information délivrée par le Maire d’Angers Christophe Béchu hier sur Europe 1 « on va autoriser les restaurateurs et les bars à des espaces agrandis pour leur terrasse en fonction de la configuration de l’espace public, en préservant la distanciation sociale en lien avec le service commerce de la ville, un dispositif qui perdurera tout l’été ».

Une décision qui surprend Hervé Guérinel,  le président des cafetiers au sein de l’UMIH (Union des métiers de l’industrie Hôtelière) de Maine-et-Loire « Nous déplorons qu’aucune concertation ait été mise en place et anticipée pour ainsi ouvrir avec des conditions précises ».

Des extensions des terrasses pourraient être prises au cas par cas « cela me semble peu professionnel et surtout injuste face aux petits commerces ayant peu de surfaces intérieures qui ont un besoin cruel de tables extérieures et certainement plus que d’autres . L’idée est de défendre nos intérêts communs et éviter une guerre de terrasse ou un laisser aller total et sans anticipation. Je ne vois pas comment cela ne peut pas dégénérer malheureusement. » affirme le patron des cafetiers angevins

 

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