Angers
Technicolor: Paul Raguin «Il n’a jamais été question de reprendre l’usine»
Alors que le ministère du Redressement productif réunissait aujourd’hui différents acteurs pour « faire le point » sur l’usine Technicolor d’Angers (ex-Thomson) placée en redressement judiciaire, avec notamment les syndicats et la direction de l’entreprise, le Journal des Entreprises dévoilent une réaction de Paul Raguin, Pdg d’Eolane et président du cluster Lea Valley, qui regroupe 80 entreprises de la filière électronique dans les Pays de la Loire.
Alors que certains dont des politiques locaux emettaient la possibilité de la mise en place d’ateliers partagés entre les PME locales de l’électronique pour fournir du travail aux 350 salariés de Thomson Angers. «Les ateliers partagés? Je ne sais pas ce que c’est. Ce sont des affabulations. C’est plutôt dans la tête de M.Jullien. Je me demande quelle est la réalité des choses alors que nous n’avons jamais avancé dans ce sens et qu’il garde le secret», réplique le dirigeant.
Au nom de son association il précise «Le bureau s’est ému de la situation d’un membre de LEA Valley. Nous nous sommes demandés comment agir pour limiter la casse. On a fait un inventaire des projets d’embauche, à 5 mois, 6 mois, 1 an, 3 ans, des profils techniques attendus par nos entreprises et on a envoyé nos propositions à l’entreprise. On attend une réponse.» 150 emplois en prévision.
Et quand on lui parle de la reprise de Thomson-Technicolor par Eolane, Paul Raguin est clair «Dans le département, dans la filière, Eolane emploie près de 400 personnes. On est inévitablement concerné par ce dossier. Mais les gens ont conclu des choses alors qu’on n’a jamais rien dit. Si le projet présenté par LEA Valley et si le contexte économique le permet, alors Eolane en fera partie. Mais il n’a jamais été question de reprendre l’usine d’Angers.»