Festival d'Anjou
Inauguration du 68e Festival de l’Anjou
Hier au Château du Plessis-Macé, le festival de l’Anjou a inauguré sa 68e édition. Le président du conseil départemental en a profité pour valoriser le 2e festival en France de théâtre. Des manifestants contre les mesures de Christian Gillet concernant la protection de l’enfance se sont invités à la fête.
Le président du conseil départemental a commencé avant tout à dire qu’il « était fier d’être présent pour cette 68e édition du festival d’Anjou. » Selon lui le secret de la longévité du festival est due à son alchimie du théâtre et du spectacle, « aux mécènes qui permettent d’offrir la culture au plus grand nombre », « son exigence artistique » et « son public amoureux du théâtre. »
« Cette édition s’inscrit sous le signe de l’enthousiasme, de l’optimisme et de la jeunesse. Le soleil est au rendez-vous, même la musique s’est invité sans y être conviée (ndlr : référence aux personnes devant la grille du festival qui protestent contre les mesures de Gillet concernant la protection de l’enfance). » souligne Christian Gillet. En effet une dizaine de manifestants ont joué les troubles-fêtes devant les grilles du festival d’Anjou pendant le discours du président du conseil départemental.
Pour l’ouverture de cette nouvelle édition du festival, « Faisons un rêve » de Sacha Guitry était interprété hier au Château du Plessis-Macé à 21h30. Une première pour la pièce mise en scène par Nicolas Briançon qui ensuite ira être représentée à Cholet, à Saumur, en Vendée, à Paris et dans toute la France.