Social-citoyenneté
Réintégration pour Anthony Smith et indépendance pour les agents de la DIRECCTE
L’intersyndicale CGT/SUD/SNU-FSU/FO et CNT s’est rassemblé devant les locaux de la Direction Régional des Entreprises de la Concurrence et de la Consommation du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE) ce mardi 16 juin.
Une action de mobilisation des agents de l’inspection du travail s’est déroulé ce mardi 16 juin pour la réintégration de leur collègue de la Marne, Anthony Smith, ainsi que pour le respect de l’indépendance de l’inspection du travail. Ce rassemblement d’une dizaine de personnes de l’intersyndicale CGT/SUD/SNU-FSU /FO et CNT rentrait dans le cadre de la journée national intersyndical de mobilisation. Une action symbolique de la part des agents de la DIRECCTE pour protester contre les décisions prises par leur direction.
Christan Brochard, secrétaire de la CGT à l’inspection du travail indique qu’avant le confinement « plusieurs courrier ont été envoyé dans les entreprises pour s’assurer des protections mises en places contre le Covid-19 […] Certaines entreprises se sont plaintes et notre direction nous a fait plusieurs recadrage dont une réunion le 27 mars dernier et 2 employés ont reçu un courrier de rappel à l’ordre. » Les employés de la DIRECCTE se plaignent de ne pas avoir d’indépendance et souhaitent défendre le statut des missions de l’ensemble des agents du ministère. Christian Brochard déclare « nous ne pouvons plus réaliser de contrôle inopiné, il faut avoir reçu une plainte ou recenser un accident du travail ». De plus, l’intersyndicale déplore les conditions dans leurs bureaux où »seulement 20% des effectifs pouvaient se rendre dans les bureaux au début du déconfinement, aujourd’hui, ce n’est que 50%. […] l’accueil du public extérieur est impossible malgré la possibilité de l’accueillir et personne ne peut joindre le secrétariat… »
Réintégrer Anthony Smith
La volonté de cette action intersyndicale est aussi de voir Anthony Smith réintégrer, immédiatement, l’inspection du travail de la Marne où il est mis à pied depuis 50 jours, décision prise par Muriel Pénicaud, ministre du Travail. Pour rappel, cet inspecteur a été mis à pied pour avoir réalisé un « référé pour mettre en application les protections contre le Covid-19 dans une entreprise d’aide à domicile ».