A Angers, certains quartiers classés prioritaires par le ministère de la ville !

Credit Anru . Ici un « quartier prioritaire » à Trélazé

Ce matin, le ministère de la ville a publié sa carte des quartiers prioritaires français. 1300 quartiers dans 700 communes différentes sont concernés. Parmi ces villes, Angers et Trélazé y figurent.

Le ministère de la ville de Najat-Vallaud Belkacem vient de publier sa nouvelle carte des quartiers prioritaires. Ce dispositif devient la « référence unique » (dixit le ministère ) et met fin aux différentes catégories de zonage spécifique comme les ZUS ( Zones Urbaines Sensibles).

Il se base sur un critère qualifié d’objectif par le gouvernement : le revenu des habitants. Pour être classé quartier prioritaire, la zone urbaine doit faire plus de 200 mètres carré et le revenu moyen des habitants doit être inférieur à 60% du revenu médian, ce qui est alors considéré comme un « revenu bas » (environ 11 250 euros annuels).

Les délimitations ne sont cependant pas encore définies, des marges de manœuvre étant effectivement laissées « aux acteurs locaux pour définir, autour de ces poches de pauvreté , les périmètres exacts auxquels s’appliquera une solidarité nationale renforcée ». A Angers, pas grand chose de neuf, on reprend déjà des ZEP et des ZUS … pour ne former qu’une dénomination « quartier prioritaire ».

Cependant, le rapport du ministère est assez alarmant employant notamment les termes de « faiblesse du revenu des habitants » et de « concentration urbaine de pauvreté » dans ces zones.

Faut-ils s’inquiéter de notre situation économique locale ? Dans le Maine-et-Loire, Cholet et Saumur (cette zone intègre une partie des quartiers du Chemin Vert, des Hauts quartiers et des Violettes.)sont également concernées.

Pour l’anecdote, l’actualisation de cette liste se fera tous les six ans, soit la durée d’un mandat municipal. Un indicateur pour juger le mandat Béchu en 2020 ?

Quentin Pasquiou

Ici à Angers, les périmètres indiqués en bleu sur cette carte ont été délimités par le CGET. Ils sont amenés à évoluer en fonction du dialogue qui va s’engager avec les collectivités pour les ajuster aux réalités locales.