Angers
« Asphyxié », le Département du Maine-et-Loire abondera quand même le RSA de 5 millions d’euros
Le Conseil départemental en session budgétaire aujourd’hui, validera son budget administratif. Contraint, avec une hausse annuelle de 9% des bénéficiaires du RSA cette année, la collectivité départementale devra abonder son budget supplémentaire de 5 millions d’euros puis 10 millions d’euros en octobre prochain.
Avec un compte administratif qui dégage un budget de 703 millions d’euros pour un excédent de 555 000 euros, le budget du Maine-et-Loire « n’est plus dans le rouge , il entre dans le Noir » affirme Gregory Blanc, chef de file de l’opposition au Département. En cause, « une épargne nette quasi nulle, avec une capacité désendettement 3 fois supérieure à la moyenne » poursuit l’élu de gauche. Pour le Président Gillet, ce budget a été fait « au plus juste » en tenant compte de l’augmentation de 9% des nouveaux inscrits au RSA dont le Département devra abonder son budget de 5 millions d’euros pour équilibrer ses comptes.
Pour les responsables de la collectivité, il s’agit de combler un désengagement de l’Etat de l’ordre de 30 millions d’euros pour le RSA » Sans ce versement, nous aurions une épargne positive » poursuit le président de la collectivité.
« Ce département a eu un comportement de riches avec des revenus de pauvres » indiquait Michel Piron il y a quelques temps. Christian Gillet le promet des mesures d’économies arriveront dans le futur pour tenir le Cap, comme une réflexion sur les subventions au clubs sportifs professionnels ou même encore la subvention à l’ONP de 400 000 € dont le collectivité pourrait faire l’économie. Les dépenses sociales pèsent lourds dans le budget du Maine-et Loire près de 350 Millions d’euros, près de la moitié de son budget. Pour faire des économies, Christian Gillet n’épargnera « rien n’y personne sauf le domaine du social et les routes » précise t’il. Des économies d’echelles sont attendus de tous « la situation l’exige: désormais l’esbroufe des beaux discours n’est plus possible » conclut Grégory Blanc