Economie

La dette du département maîtrisée, « Nous pouvons respirer un peu » selon Christian Gillet

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Crédit TB-Christian Gillet, Président du Conseil Départemental de Maine-et-Loire.

À l’occasion du Conseil départemental de ce lundi 24 juin 2019, le président du Département Christian Gillet se félicite de l’état du compte administratif.

Conformément aux objectifs fixés en 2015, le Département a mis en œuvre une politique de maîtrise de la dette. Alors qu’en 2015, un cabinet d’étude estimait que la dette qui s’élevait à 453 millions d’euros était très préoccupante, la situation s’est améliorée depuis. Le département présente ainsi un excédent de 23 millions d’euros pour la clôture du budget 2018. La dette a été ramenée à 412 millions d’euros, « le résultat d’efforts continus dans tous les domaines après avoir connu une situation catastrophique » selon Christian Gillet. La capacité de désendettement du département s’élève désormais à 6,8 ans, ce qui est « tenable » pour le président, qui pourrait ouvrir de nouvelles perspectives désormais « on ne va pas continuer à baisser la dette ». Pour l’année 2018 les investissements ont représenté une somme de 59 millions d’euros.

Des investissements insuffisants selon l’opposition

Le chef de l’opposition Gregory Blanc reconnait que le compte administratif va mieux mais estime que cela se fait aux dépends des investissements, pourtant cruciaux pour la vitalité économique du département. Il reproche à la majorité des dépenses bien inférieures à celles prévues, 59 millions effectivement réalisées contre 73 millions initialement « alors qu’on investit déjà 2 fois moins qu’ailleurs » rappelle-t-il.

Or ces dépenses repoussées se font aux dépends de politiques de réduction des inégalités. Pour Gregory Blanc, les compétences du Département doivent être repensées afin de prendre la mesure des actions sociales qui s’imposent. Il ajoute également « Si on ne revoit pas l’organisation des services publics et l’action du travail social, alors on va au-devant de véritables colères et les violences vont s’amplifier ».

Arthur Rochereau

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