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Météo: Prévision météo lundi 22 juillet 2013.

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Ce dimanche et demain lundi, l’anticyclone britannique commence à se rétracter et reculer vers l’Allemagne tandis qu’une dépression atlantique se rapproche au large des côtes portugaises. Dans cette configuration, un appel d’air venu du sud remonte sur la France jusqu’aux îles britanniques, faisant encore grimper les températures. C’est le schéma qui s’était produit en juillet 1983, avec de fréquentes vagues de chaleur. Un tel scénario, s’il est amené à se prolonger, serait à l’origine d’une canicule.Quel est le niveau de risque ?

La France n’échappera pas à 2/3 jours de fortes chaleurs à partir de dimanche au Sud-ouest et en Île-de-France. Il faut bien évidemment observer l’évolution des centres d’action (dépressions et anticyclones) pour définir la durée de ce blocage. Ainsi, la vague de chaleur se termine mardi/mercredi avec l’arrivée d’air plus frais occasionnant une dégradation orageuse.

Cela signifie 2 à 3 jours de très fortes chaleurs sur le pays. Certaines régions seront probablement voisines des seuils de la canicule (en particulier le sud-ouest et l’Île-de-France), car le seuil de définition est la persistance de températures très élevées au moins 3 jours et 3 nuits consécutifs.

Les conséquences sur la France

Entre dimanche et mardi, les maximales atteindront 32 à 36°C au nord et 33 à 39°C au sud-ouest lundi et mardi. Des pointes à 40°C sont possibles localement mardi dans les plaines du sud-ouest. Il s’agit de valeurs remarquables, mais assez nettement inférieures celles observées en juillet 2006 ou août 2003. Sur le bassin parisien, le mercure grimpera de 34 à 36°C, un peu en deçà du bref pic de chaleur observé en août 2012.

Plus que cette canicule assez brève, le plus remarquable concerne la persistance d’un temps chaud et sec depuis début juillet sur le pays. Hormis en Méditerranée, les conditions estivales traditionnelles sur la France sont caractérisées par une alternance de coups de chaud, de dégradations pluvio-orageuses et de périodes plus fraîches. Le déficit pluviométrique du mois est proche de 80% à l’échelle du pays, et ne sera pas compensé par la dégradation orageuse entrevue en fin de semaine prochaine.

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