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Tribune. « Angers, les places Kennedy, de L’Académie, Monseigneur Chappoulie, parvis de l’église Saint-Laud, sans voiture à l’horizon 2025. »

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Google – Le Château d’Angers

Angers, les places Kennedy, de L’Académie, Monseigneur Chappoulie, parvis de l’église Saint-Laud, sans voiture à l’horizon 2025

« Ce sera l’une des mesures les plus spectaculaires de l’aménagement prévu dans ce secteur, qui sera présenté en conseil municipal ce lundi 20 juillet 2020. Une équipe de maîtrise d’œuvre a été choisie, la concertation va commencer. » dixit Roch Brancour

Dès lors que l’équipe est déjà choisit avec un cahier des charges communiqué par l’adjoint à l’urbanisme, et un vote acté au conseil municipal de ce soir, de quelle concertation peut-on encore parler ?

M. Brancour veut « consulter » les habitants du centre-ville, dit-il. Les commerçants ou leurs représentants élus, non !

Mais en quoi les habitants ont ils un quelconque avis privilégié à donner ? Le centre-ville et surtout l’accessibilité à l’espace économique que représente un cœur de ville ne saurait être de leur ressort et encore moins leur espace réservé.

C’est à tout le moins !

Nous nous insurgeons de ces méthodes inacceptables que 12.000 électeurs angevins ayant voté Christophe Béchu ne sauraient légitimer par rapport aux 300.000 habitants de l’espace métropolitain et bien sûr de l’ensemble des visiteurs de notre ville, qu’ils soient touristes ou professionnels. Mais ces électeurs sont ils représentatifs ?

Angers est l’épicentre de notre département, les habitants du centre-ville doivent se dépasser et ne plus se considérer comme les propriétaires jaloux de leur espace de vie.

Le maire et son équipe ont depuis 2014 une politique qu’ils dénomment eux même de dissuasive (source: www.angers.fr) les électeurs angevins ont par deux fois validé ce choix, c’est incontestable d’un point de vue démocratique.

Mais nous, le gec49, représentants des commerçants indépendants de notre ville, nous demandons: où est le volet accessibilité de cette politique ?

Comment accéder à notre Cité ? Aucune réponse des élus municipaux ou du conseil communautaire, garants du rayonnement du premier centre-ville du département, rien.

« La construction d’un parking à étages est envisagée à l’arrière de la caserne des pompiers de l’Académie » nous dit M. Brancour, vaste blague, c’était déjà une promesse en 2014 !
Et une promesse n’engage que ceux qui y croient….
Commencez par le parking, M. l’adjoint à l’urbanisme, on vous croira ce jour là.

Et il ne s’agit pas que de la voiture, nous ne voulons pas nous enfermer dans ce schéma, nous entendons la société, nous sommes la société, nous aussi sommes Citoyens !

Vous avez érigé de véritables barrières « anti-pauvres » avec vos diverses mesures, nous refusons cette vision de la ville basée sur l’injustice sociale.

Nous vivons de clients et de visiteurs et il est hors de question dans notre conception de la ville, de choisir qui a le droit d’y accéder, comme vous le faites, nous voulons les riches et les pauvres, oui, les pauvres, aussi.

Nous voulons une ville ouverte à tous, à tous ses quartiers, tous ses habitants, aux habitants ruraux et péri-urbains de notre département et aux visiteurs.

Le centre-ville est unique mais il est d’abord à tous, c’est que que nous vous réclamons, et vous vous éloignez à chaque décision, de cette vision.

Votre politique ne le permet plus car lorsque le revenu moyen des ménages est de 1.600€ par mois dans  notre ville, un sou est un sou, et vous n’en tenez pas compte dans vos choix.

Vous dîtes Non aux transports gratuits, alors que nous vous le demandons depuis six ans, avec des idées de financement sans recours à l’argent des contribuables.

Vous dîtes Non à une zone bleue trois heures, que nous souhaitons justement pour envoyer un message de Bienvenue aux habitants périphériques, pourquoi refusez vous cela depuis six ans ?

Vous n’avez aucun discours adressé à « vos » commerçants indépendants, vos décisions sont toutes en direction du grand commerce, cela nous exaspère et nous interroge.

Cette « mesure spectaculaire » que vous votez ce jour juste au moment où L’Atoll est en difficultés, s’ajoute aux autres choix que vous faites en direction de la Cie de Phalsbourg depuis le début du confinement.
Vous dîtes vouloir tout faire pour sauver L’Atoll, là, c’est la mise en œuvre d’un véritable plan Marshall dont L’Atoll va être le premier bénéficiaire (!).

Monsieur le Maire-Président, cessez d’asphyxier les commerçants indépendants de notre ville d’Angers et proposez une vision autre que dissuasive à ceux qui souhaitent accéder à notre belle cité.

Olivier Fargetton
Président du G.E.C. 49

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