Sante
Oeufs contaminés. Pas de Fipronil, sur les premières analyses de chez Igreca dans le Maine-et-Loire.
Le 20 juillet dernier, les autorités belges ont informé la Commission européenne de la présence de fipronil dans des œufs et des viandes de volailles (conventionnels et bio) dans trois pays européens, hors France. Les enquêtes menées en Belgique ont démontré la présence de cette substance interdite dans un produit antiparasitaire falsifié, utilisé dans les élevages de volailles.
Le 5 août en fin d’après-midi, les autorités européennes ont informé la France que deux lots d’œufs originaire des Pays Bas potentiellement contaminés au fipronil ont été réceptionnés entre le 11 et le 26 juillet 2017 par la société IGRECA (fabricant d’ovoproduits destinés à l’industrie agroalimentaire) à Seiches sur le Loire dans le Maine-et-Loire près d’Angers. Cela représente 32 400 œufs.
La Direction Départementale de la Protection des Populations de Maine-et-Loire (DDPP) a pris immédiatement les mesures adéquates, indique la Préfecture :
– Blocage des œufs coquilles présents sur le site ;
– Blocage des lots de produits finis fabriqués à partir des matières premières concernées ;
– Contrôle des documents de traçabilité concernant les lots de produits finis ;
– Contrôle des éventuels autres lots reçus par ce même fournisseur depuis le 25/07/2017.
Par ailleurs, la délivrance des certificats d’exportation pour cette société est également bloquée le temps de l’enquête.
Pour le moment, « les contrôles sont toujours en cours. Les analyses déjà effectuées se sont révélées négatives. » précise la Préfecture de Maine-et-Loire
Dans le Maine-et-Loire, IGRECA est la seule entreprise concernée par cette affaire.
Parallèlement, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a saisi l’Anses pour obtenir un avis sur les risques pour la santé humaine liés à l’ingestion d’œufs ou de produits contaminés par le
fipronil.
En complément d’une communication régulière, le Ministère de l’Agriculture prépare une Foire Aux Questions (FAQ) qui permettra de compléter l’information des consommateurs sur le niveau de risque des éventuels produits mis sur le marché.