Angers
La crise boursière vue d’Angers
Angers – Le marché boursier va mieux du moins pour le moment. Ce matin, après 11 séances de baisses consécutives, la bourse de Paris a ouvert en hausse à 1,3 %. La raison de cette lumière : les mesures annoncées par la Banque Centrale Américaine, la FED, pour tenter de relancer la croissance aux États Unis. Soulagement dans les différents organismes financiers, après avoir vécu deux semaines compliquées. La Fed, dont la marge de manœuvre était réduite, a promis mardi soir qu’elle allait garder son taux d’intérêt directeur près de zéro au moins jusqu’à la mi 2013 et promet de nouvelles mesures de relance pour aider l’économie américaine.
Aujourd’hui, on se veut rassurant à l’image de MCA Finance basée à Angers, Société de Gestion de Portefeuille, « Il y a un risque de volatilité au niveau du marché. Les mesures des différents pays se mettent en place progressivement. En Europe, la BCE (Banque Centrale Européenne) a racheté des emprunts des dettes espagnoles et italiennes. » selon Catherine DAGORN le directeur général de MCA Finance.
Vigilance et suivi sont de rigueur. Visiblement, les angevins ne sont pas aussi inquiets que cela, rare sont les clients qui ont pris peur suite à l’effondrement de la Grèce et aux perturbations en Italie et en Espagne.
Évidemment, l’une des incertitudes des professionnels, c’est la croissance, il faut que cela reparte ne cessent-ils de répéter. Et attention, une chose est certaine, ce sont les entreprises qui font l’économie. Rappelons que la France malgré son déficit important reste triple A ce qui lui permet entre autre de se financer à des taux avantageux sur les marchés financiers.
Le gouvernement français s’est engagé à réduire son déficit public (lequel s’élève à 5,7% du Produit intérieur brut cette année), à 4,6% l’an prochain, et 3% en 2013. Élément important pour conserver le triple A.
Les titres des banques européennes chutaient ce mercredi après-midi, pris dans un mouvement de panique, alors que des rumeurs courraient sur une éventuelle dégradation de la note française et que de nouvelles inquiétudes pesaient sur la Grèce.
Interrogé par l’AFP, Bercy a « formellement » démenti ces rumeurs et a affirmé que les « trois agences Standard’s & Poor, Fitch et Moody’s ont confirmé qu’il n’y avait pas de risque de dégradation » de la note française.
La Bourse de Paris cloturait ce soir de nouveau dans le négatif à – 5,45% avec 3003 points
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