Angers
Christophe Béchu ou le parcours politique d' »un gendre idéal »
« Le talent n’attend pas le nombre des années », assurait le député Hervé de Charette (UMP, Maine-et-Loire) et ancien ministre concernant Christophe Béchu à un journal national. Rassembler et apaiser les tensions, expliquer, convaincre, développer des partenariats, et asseoir une autorité qui se veut « naturelle », tels sont ses objectifs. Il cultive cet ascendant grâce à une maîtrise parfaite des dossiers.
C’est à 21 ans que Christophe Béchu décroche son premier mandat : conseiller municipal à Avrillé, avec le député-maire Marc Laffineur (UMP)( NDLR: son parrain en politique), venu comme lui de l’UDF. Six ans plus tard, à 27 ans, il est propulsé conseiller général d’Angers Nord-Ouest et se voit confier la présidence du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) alors en pleine crise. un « dossier explosif », « une planche pourrie » selon certains élus, de laquelle il sortira grandi et qui devient une véritable rampe de lancement en politique. Il accèdera un peu plus tard à la présidence du conseil général de Maine-et-Loire, au nez et à la barbe de Christian Gilet qu’il nommera 1er vice-président. Après le département, il tentera de prendre le contrôle de la capitale angevine (2008), mais il échoue de peu. Celui qui a dit un jour « je ne supporte pas l’idée de rester spectateur » enchaîne les mandats électifs et le 7 juin 2009 , la liste « Majorité présidentielle » qu’il conduit aux Élections européennes, arrive nettement en tête du scrutin : il est donc élu député européen, avec deux autres de ses colistiers, pour un mandat de cinq ans. Il démissionnera en cours de mandat comme pour son poste de Conseiller régional. En septembre 2011, il est élu sénateur de Maine-et-Loire. Atteint par la limite de cumuls des mandats, il démissionnera de la ville, qu’il tente désormais de reconquérir pour la droite.
Aujourdhui, il se présente comme candidat à la mairie d’Angers