Angers
Le Maine-et-Loire au bord du gouffre.
Détendu et à la fois inquiet, Christian Gillet, Président du Conseil général de Maine-et-Loire, a montré hier sa fébrilité sur le devenir des finances du Département. En cause, le reversement attendu de l’Etat au Département passer au rabot de 12 Millions d’euros. Résultat, des réductions des dépenses de fonctionnement sont à l’étude.
Il nous aura prévenus.« Il faudra serrer le budget de fonctionnement du Département pour continuer à investir», l’État vient une nouvelle fois de revoir sa copie, les dotations prévues pour le Conseil général de Maine-et-Loire vont être inférieures de 12 M€ à celles prévues dans le budget prévisionnel pour 2014. En cause, les Droits de mutations qui lui coûteront 3.6 Millions au lieu de lui en rapporter 2 et sur la taxe d’aménagement 3 M€ de prévus au lieu de 6 Millions. Dans le même temps, la collectivité prévoit une augmentation de ses dépenses de 10 M€ en partie dû à l’augmentation du RSA en juillet dernier et à ses 800 nouveaux allocataires depuis janvier 2014. « C’est une bonne chose le RSA, mais il faut que l’État joue le jeu, car seuls les départements ne peuvent en supporter la charge ».
Au total ce sont près de 22M€ que la collectivité devra trouver pour boucler son budget.« Nous emprunterons à hauteur de 9 millions d’euros » qui fera passer l’endettement de l’assemblée départementale de 8 à 11 ou 12 années puis la collectivité annonce que les départs en retraite ne seront plus remplacés, environ 15 à 20 postes par an.