Angers
L’arrivée de Pruillé dans l’agglo d’Angers, un véritable « casse-tête ».
Pruillé, petite commune de 673 habitants bordant l’ensemble de l’agglo d’Angers, en s’associant à la création de la commune nouvelle formée avec la Membrolle-sur-Longuenée, Le Plessis-Macé et La Meignanne, entre de facto au 1 er janvier 2016 dans l’aire d’Angers Loire Métropole, mais pas sans causer quelques soucis d’organisations aux techniciens de l’agglomération et même des élus.
La commune de Pruillé a donné dernièrement son accord à la création d’une commune nouvelle et les élus de l’agglomération d’Angers à 93% son intégration au sein du Conseil communautaire. Petit hic du nouveau Schéma départemental de coopération intercommunale, selon la loi pour l’intégration des 673 habitants de Pruillé dans le giron de l’agglomération angevine, chaque conseil municipal des 33 communes de l’agglo devraient une nouvelle fois réélire l’ensemble des conseillers communautaires, une chose impensable selon les élus.
Christophe Béchu, proposera ce lundi soir lors du conseil d’agglo d’Angers que chaque commune vote en son enceinte, l’intégration de la commune de Pruillé au sein de l’agglomération angevine au 31 décembre 2015. Ce qui ne sera pas la même chose pour l’arrivée de la commune d’Andard au 1 er janvier 2017 où la loi précise que l’ensemble des communes de l’agglomération devront une nouvelle fois choisir leur conseiller communautaire.
En Bref, 37 délibérations sont inscrites lundi soir pour le Conseil d’Angers Loire métropole.
La déclaration d’utilité publique pour le lancement de la deuxième ligne de tramway validée pour 5 ans et qui selon Christophe Béchu permettrait de « lancer les travaux entre 2020 et 2025 ».
900 000 €. C’est le coût pour neutraliser le site de Biopole et pour le nettoyage par des scaphandriers des digesteurs. L’agglo lancera le 19 octobre un appel d’offres qui definira l’avenir de Biopole et des déchets angevins, réponse au mois de décembre.
Promesse de campagne non tenue, enfin presque. Christophe Béchu, voulait son école de la seconde chance, la région ne souhaitait pas la financer, une annonce que le Président de l’agglo « prend en travers de la gorge », « car la Région avait financé celle de Nantes » . Pour se faire, l’agglomération s’appuiera sur le réseau rebondir , pour mettre en place une offre aux jeunes exclus du système scolaire, « en demandant bien sûr le soutien de la région » Qui sait !