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Saison 2017-2018 des Mardis de Confluences : Le « Populisme » au centre du débat
La 6e édition des Mardis de Confluences portera son regard sur le populisme. Au menu : conférences gratuites et débats avec le grand public avec des scientifiques afin de mieux comprendre le monde actuel.
Les Mardis de Confluences, c’est une conférence tous les deux mois de 18 à 20 heures. Elles sont gratuites et s’adressent à tout le monde. Ces moments d’échanges et de débats mettent en lumière des sujets d’actualité.
Pour cette saison 2017-2018, le « populisme » a été choisi par la Structure fédérative de recherche (SFR) Confluences qui organise ces rendez-vous intellectuels au cours de l’année universitaire. La SFR rassemble les huit unités de recherche en lettres, langues, sciences humaines et sociales, autour d’un projet scientifique.
« Comprendre le monde avec le public »
Les intervenants vont tenter de cartographier et d’expliquer le populisme. « Par exemple, le populisme est vu de manière positive à la fin du XIXe siècle contrairement à aujourd’hui », raconte Taïna Tuhkunen, professeure d’études américaines à l’Université d’Angers. Ce terme revient à la mode et il est associé aux hommes politiques. C’est une tendance démagogique qui souhaite défendre les intérêts du peuple. Pour prendre l’exemple américain : « La réussite de Donald Trump s’explique notamment par son rapport particulier qu’il entretient avec les masses via la télévision », précise Taïna Tuhkunen.
Le but des Mardis de Confluences est de : « mieux comprendre le monde actuel », explique Chadia Arab, géographe à l’Université d’Angers et chargée de recherche au CNRS. Cela permet de « sortir les chercheurs de leur tour d’ivoire et de comprendre le monde avec le public. Mais aussi d’échanger et de débattre en donnant une clé de lecture pour les personnes lambda. »
Si la thématique est un succès pour cette saison, elle aura de fortes chances d’être reconduite pour une nouvelle année. « Il y a beaucoup de matière sur ce sujet. Nous n’avons pas traité l’ensemble du globe comme l’Afrique ou encore l’Asie », détaille Chadia Arab.
Le programme des conférences
- « Le populisme en France depuis la fin du 19e siècle », Mardi 17 octobre 2017, de 18 à 20 heures, à la maison de recherche Germaine Tillion, 5 bis boulevard Lavoisier à Angers. Avec Jean-François Sirinelli, professeur émérite à Sciences Po Paris et spécialiste de l’histoire de l’extrême droite en France.
- « Les mots pour dire le populisme », Mardi 5 décembre 2017, de 18 à 20 heures, à l’espace culturel de l’Université d’Angers (UA), 40 rue de Rennes à Angers. Avec Frédérique Le Nan, maîtresse de conférences HDR en littérature et langue à l’UA, Cécile Meynard, professeure de littérature du XIXe siècle à l’UA. François Hourmant, maître de conférences HDR en sciences politiques à l’UA, Samuel Delépine, maître de conférences en géographie à l’UA et Martin Foucaud, doctorant en géographie du tourisme à l’UA.
- « Les populismes dans les Amériques », mardi 6 février 2018, de 18 à 20 heures, à l’espace culturel de l’UA, 40 rue de Rennes à Angers. Avec Marie-Cécile Naves, institut des relations internationales et stratégiques, directrice de publication de chronik.fr et Alva de La Llosa, professeur d’études hispano-américaines à l’UA.
- « Populismes, démocratie et territoires », mardi 10 avril 2018, de 18 à 20 heures, à la maison de recherche Germaine Tillion, 5 bis boulevard Lavoisier à Angers. Avec Christophe Pihet, professeur de géographie à l’UA et Albin Wagener, communication politique à l’Université de Nantes.
- « Littérature, création artistique et populisme », mardi 9 octobre 2018, de 18 à 20 heures, à l’espace culturel de l’UA, 40 rue de Rennes à Angers. Avec Cécile Meynard, professeure de littérature du XIXe siècle à l’UA, Louise Robin, historienne d’art à Nantes et Taïna Tuhkunen, professeure d’étude américaines à l’UA.
- « Droit, économie et populismes », mardi 20 novembre 2018, de 18 à 20 heures, à la faculté de droit, d’économie et de gestion, 13 allée François Mitterrand à Angers. Avec David Cayla, professeur en économie à l’UA.