emploi
Mouvements sociaux hier au CHU d’Angers.
Hier 20 octobre, le personnel du service de chirurgie digestive du CHU d’Angers était en grève contre la suppression de 5.6 postes de soignants que la direction a prévu avec la restructuration du service. Autre mobilisation au CHU celle des cadres formateurs des écoles sur la création de permanence de week-end.
Selon l’intersyndicale (CGT-SUD-CFDT-FO-CFTC), « la direction dit qu’elle applique le « virage ambulatoire ». Le service qui comporte actuellement 52 lits d’hospitalisation complète est transformé en 3 unités de 11 lits d’hospitalisation complète et une unité d’hospitalisation de semaine de 9 lits + 4 lits de crise. Il s’agit au total d’une suppression de 19 lits d’hospitalisation complète. »
« Bien sûr, le boulot ne va pas diminuer, bien au contraire car l’objectif de la direction est « toujours plus de productivité de soins ». C’est l’optimisation de l’hospitalisation. Les patients vont simplement rester moins longtemps à l’hôpital mais nous aurons toujours autant de travail ! » poursuivent les syndicalistes. Les grévistes sont allés au Comité Technique d’Etablissement pour rencontrer la direction et lui exposer les problèmes, « mais celle-ci ne compte pas revenir sur sa décision » explique les syndicats qui préparent déjà d’autres actions.
Autre mobilisation au CHU d’Angers celle des cadres formateurs des écoles. « la direction veut leur imposer d’assurer les permanences de week-end, en plus de leur travail. 28 cadres de santé formateurs sont concernés par ce dispositif de permanence de l’encadrement, cela équivaut à ôter 1 ETP de formateur pour les étudiants et les élèves sur l’année. » explique l’intersyndicale. Là encore, « Refus de la direction de négocier! » affirme l’intersyndicale. D’autres actions sont prévues