Angers demande l’aide de l’État pour les demandeurs d’asile

Les associations regroupés autour de Rose-marie Veron

Vendredi, l’ensemble des associations qui aide les plus démunis, comme les restos du cœur, le secours populaire, l’abri de la providence, France Terre d’Asile…… et l’adjointe déléguée au Social Rose Marie Veron se sont rencontrés pour une prise de parole collective et commune à la mairie d’Angers.

Les demandeurs d’asile viennent la plupart du temps, d’Afrique avec des pays comme la Somalie, le Soudan….ou d’Europe de l’est à l’image des pays de l’ex URSS et du Kosovo. Plus de 900 personnes sont arrivées cette année. Un chiffre qui augmente d’année en année. Du coup, il n’y a plus assez de place pour les héberger, les centres sont saturés, Actuellement, 40 personnes dorment dans les rues d’Angers selon le Samu Social.

Angers ne possède qu’un accueil de jour, là ou il en faudrait au moins deux. Pour la mairie et les associations, la situation est préoccupante à tel point que les organismes refusent des personnes faute de place. Cela crée des tensions entre les bénévoles et les demandeurs d’asile.

Des bénévoles du Secours populaire

La mairie demande l’aide de l’État, « Nous lui demandons de débloquer les moyens nécessaires à l’accueil de demandeurs d’asile sur d’autres territoires » tels sont les mots de l’adjointe déléguée au Social, Rose Marie Veron. L’accueil des demandeurs d’asile est en effet une compétence de l’État. Un déplacement à Paris pour rencontrer le ministre de l’intérieur est prévu le 3 novembre en compagnie de Christophe Béchu. Elle réclame une plus grande solidarité à l’échelle nationale, il faut que les autres villes comme Le Mans et Laval prennent leurs responsabilités.

Le plus préoccupant est l’arrivée de l’hiver, Comment faire pour éviter des catastrophes ?
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