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Le député de Maine-et-Loire, Mathieu Orphelin votera contre la loi de programmation de la recherche

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Matthieu Orphelin, député du Maine-et-Loire

La loi de programmation de la recherche doit être votée ce mardi 17 novembre, à l’Assemblée nationale. Le député de la 1ère circonscription de Maine-et-Loire, Mathieu Orphelin est clair, il votera contre.

La loi de programmation de la recherche sera votée ce mardi 17 novembre à l’Assemblée nationale. Et pour le député de la 1ère circonscription de Maine-et-Loire, son regard était plutôt « constructif grâce aux quelques avancées obtenues par mon collègue Cédric Villani dans le débat parlementaire« , mais depuis, cela a bien changé. En cause, ses échanges avec les enseignants de l’Université d’Angers ces dernières semaines ont été très utiles pour « mûrir » sa position sur ce texte. « Malheureusement, le texte qui revient pour vote final dans l’hémicycle ce mardi a beaucoup évolué suite à l’examen au Sénat puis à la Commission Mixte Paritaire, et pose de sérieux problèmes qui me feront voter CONTRE » exprime-t-il dans un communiqué de presse. Il se dit pourtant « soulagé que les libertés académiques restent garanties suite à la CMP et grâce à la mobilisation de la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche » et se réjouit que « les vacataires soient rémunérés mensuellement à partir de 2022, ce qui permettra de réduire la précarité inacceptable des doctorants« . Mais il souhaiterait que le Gouvernement « s’engage plus fermement sur la consolidation du budget pour l’enseignement supérieur et la recherche, sur une période de 5 à 7 ans, plutôt que de diluer cette hausse de moyens sur 10 ans comme prévu dans la loi« .

Ce texte qui est très attendu par la communauté scientifique ne plaît donc plus à Mathieu Orphelin qui indique continuer à se battre pour que « des moyens adéquats soient mobilisés pour ce secteur structurant de nos sociétés, notamment aux côtés des étudiants, personnels, enseignants et chercheurs de l’Université d’Angers, qui est une des universités les plus sous-dotées de France malgré une qualité et une attractivité reconnues« . Il explique également être inquiet « d’une dérive sécuritaire disproportionnée et aux contours flous sur le “trouble à la tranquillité d’un établissement d’enseignement supérieur” et sa potentielle atteinte à la liberté de manifestation« . Il regrette, au-delà du signal d’affront envoyé au Conseil National des Universités, « le risque d’injustice et de favoritisme qu’entraîne le texte de loi dans le recrutement des maîtres de conférence et professeurs. Cette loi de programmation, malgré des premières lueurs encourageantes sur la hausse des moyens alloués à l’enseignement supérieur et la recherche, envoie finalement trop de signaux négatifs aux enseignants et aux étudiants pour garantir sa bonne santé dans les années à venir et rétablir un climat de confiance. Je voterai donc CONTRE ce texte, avec regret« .

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