Musée des Beaux-Arts d’Angers. La Nuit des étudiants le 27 novembre ! [VIDEO]

copyright : musées d’Angers

Pour la 10e année consécutive, le musée des Beaux-Arts d’Angers invite les étudiants à une soirée qui leur réserve bien des surprises le 27 novembre prochain de 20H à 2H du matin.

Placé sous le thème « Petits meurtres au musée », ce nouveau rendez-vous nocturne mérite le détour : le Musée deviendra pendant quelques heures le théâtre d’expériences artistiques pluridisciplinaires. Performances musicales, chorégraphiques, théâtrales, créations inédites, maquillages, enquête policière, dialogueront, le temps d’une nuit, avec les collections permanentes du musée.

Cette année encore, de nombreux étudiants seront acteurs de la programmation artistique de la soirée qui leur est dédiée: plus d’une trentaine issus du Conservatoire à Rayonnement Régional et plus d’une vingtaine du Centre national de danse contemporaine habiteront les salles du musée avec des créations inédites.

D’autres, très inspirés par la thématique dans l’ambiance si singulière du musée la nuit, ont répondu avec enthousiasme à l’appel à projets qui leur a été proposé. Un jury constitué de membres des musées d’Angers mais également d’enseignants de l’Esba (Ecole supérieure des beaux-arts d’Angers) et de l’UCO (Université catholique de l’Ouest) a sélectionné un ensemble de 18 courts métrages, de performances et d’installations insolites.

Le Centre national de danse contemporaine investit le Musée. Vers le milieu de la nuit, une vingtaine d’étudiants du Centre national de danse contemporaine dévoileront également leur création réalisée aux côtés du chorégraphe et danseur James Carlès, invité à Angers dans le cadre d’un atelier de pratique artistique.

Un p’tit air d’Amérique.Les étudiants du Conservatoire à Rayonnement Régional ouvriront la soirée dans l’univers des comédies musicales et des standards de jazz américains. Ils associeront chant, piano et percussions et revisiteront le thème des sept péchés capitaux en lien étroit avec une sélection d’œuvres.

Les temps forts de la nuit

Radio Campus en direct. Radio Campus sera également de la partie : l’émission « Le Sous-marin » posera son plateau dans le hall du musée de 20h à 21h et ouvrira ses ondes aux acteurs de la soirée.

Enquête au musée.Avec la complicité des médiateurs Julie Guillemant et Elise Gaillard, la compagnie Bande A’ part accompagnera toutes celles et tous ceux qui auront envie d’être au cœur de l’enquête et d’élucider le mystère qui entoure les petits meurtres au musée. Depuis quelques semaines, il tient en haleine des centaines d’internautes et les esprits curieux.

Le musée en Fanfare avec « A la Gueule du Ch’val ». De rouge, de blanc et de noir vêtus, les quinze musiciens de la fanfare « A la Gueule du Ch’val » apporteront à leur tour un petit vent de folie à cette soirée. Cette « harmonie gentiment punk » proposera un répertoire éclectique, situé au carrefour d’influences et de styles variés, du dub-métal au klezmer-disco en passant par la valse et la musique des Balkans. Avec ses compositions explosives, « A la Gueule du Ch’val » transmettra sans retenue son énergie complice à l’ambiance si particulière du musée la nuit.

Atelier maquillage.Sylvie Aubry et Simon Livet, maquilleurs professionnels, exerceront leurs talents en proposant aux étudiants un maquillage de fiction, orienté « effets spéciaux ». Ce sera l’occasion de représenter les blessures des personnages des œuvres telles qu’elles auraient pu être si les artistes avaient voulu être réalistes. Loin des représentations du corps idéalisé présentes dans certaines peintures du 19e siècle, ces maquillages dépasseront la réalité !

Dance floor au Musée.Jean-Philippe Ully, DJ de Kreat-Box partagera sa passion et son émotion pour la musique électronique et proposera un « dance floor » au son de la house. Il fusionnera les voix, les sons et les styles aux tendances actuelles, et il se laissera aussi guider par son public, en étant attentif aux corps en mouvement et aux esprits inspirés par le lieu. Jusqu’au cœur de la nuit, Jean-Philippe Ully, fervent admirateur de l’un des pionniers de la musique électronique française, Laurent Garnier, créera une atmosphère chaleureuse. Les étudiants se sentiront un peu chez eux !

Le café des Orfèvres sera ouvert tout au long de la soirée. Une boisson sera offerte sur présentation d’un ticket qui leur sera remis et la librairie-boutique sera exceptionnellement ouverte pour l’occasion.

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