Economie
Angers : Les hôteliers et restaurateurs protestent les décisions du Gouvernement
Ce mardi 24 novembre, à Angers, avait lieu un rassemblement d’hôteliers et de restaurateurs en protestation aux décisions prisent par le gouvernement sur la gestion de la crise dans ces secteurs d’activité.
Comme l’a annoncé hier soir le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, les restaurateurs ne pourront ouvrir avant le 20 janvier. Une situation qui pénalise également les hôteliers, qui souffre déjà du manque d’activité touristique. En conséquence, ces derniers ont manifesté ce mardi 24 novembre, sur les marches de la montée Saint-Maurice. « Non seulement nous n’avons pas de perspective d’un retour d’activité à la normale mais en plus nous ne sommes finalement pas soutenus. Le plafond de 10 000€ maximum est loin de couvrir toutes les charges, notamment les loyers qui sont un poids dans nos trésoreries » expliquait Nathalie Busson, présidente du Club Hôtelier d’Angers, hier, avant l’annonce du président sur une aide à hauteur de 20% de leur chiffre d’affaire de 2019.
« Il enterre la profession »
Au cours de cette manifestation, les restaurateurs et hôteliers se sont allongées, en brandissant une croix, signe de tombe. Le Club Hôtelier d’Angers, reproche au Gouvernement de « ne pas avoir mis en place des mesures sanitaires plus restrictives et adaptées aux activités de chaque secteur, ce qui aurait permis à tous de maintenir les établissements ouverts« . Le chef étoilé Pascal Favre d’Anne, dénonçait, hier, « l’enterrement de la profession« . Pour lui, comme pour beaucoup d’autres, la situation devient « insupportable« . Les restaurateurs disent n’avoir aucune visibilité sur l’avenir « on sait que l’on va devoir rester fermé mais jusqu’à quand, on ne le sait pas. Et ce qui est difficile, c’est de ne pas savoir » expliquait Pascal Favre d’Anne, avant de se questionner sur le droit de ces fermetures : « le porte parole du gouvernement se permettait de dire que les restaurants ne rouvrirait pas car ce sont des lieux de contamination. Mais de quels droits on ne nous laisse pas travailler ?« . Le chef étoilé regrette cette situation, d’autant que « les mauvais comme les bons élèves, on a tout respecter depuis le 2 juin pour faire bien et on ferme encore. On sera fermé pour les fêtes de fin d’année et c’est innaceptable«