Angers
Fermeture des Ardoisières : jour de tristesse pour l’agglomération angevine
« L’histoire de notre territoire est intimement liée à l’exploitation de l’ardoise. Les Ardoisières d’Angers font partie de notre patrimoine. Elles ont façonné nos esprits autant que nos paysages. Aujourd’hui, il semble que l’activité du site trélazéen s’arrête non pas faute de mauvais choix stratégiques ou d’une mauvaise conjoncture, mais faute d’avoir pu trouver de nouveaux gisements à exploiter. C’est un jour de grande tristesse pour l’agglomération angevine.
Par-delà le symbole, il y a la réalité économique et sociale. L’entreprise contrainte de fermer, ce sont 140 salariés dont l’activité professionnelle est suspendue. Nous pensons d’abord à eux et à leurs proches. Face à eux s’ouvre aujourd’hui une période d’incertitudes qu’ils vont devoir gérer sur le plan émotionnel. Nous savons déjà la solidarité que les Angevins ne manqueront pas de leur témoigner.
Aux côtés de Marc Goua et de la Ville de Trélazé, l’Agglomération sera vigilante à ce que le Plan de sauvegarde de l’entreprise soit le plus favorable possible aux salariés en leur offrant un large panel de propositions permettant au plus grand nombre de trouver une solution pour rebondir. Quoiqu’il en soit, il devra prévoir d’aller plus loin que les dispositifs légaux.
Dès ce matin, Jean-Claude Antonini a demandé aux services d’Angers Loire Métropole d’étudier le meilleur moyen d’accompagner cette situation dans l’intérêt du territoire. »
Communication d’Angers Loire Mettropole