Cholet retrouve son jeu, mais pas la victoire à Nancy, 96-88

BC - Angers info

Malgré un coup de mou côté Nancéen, Cholet s’est montré apte à produire du jeu. Et même si au final les maugeois repartent de Lorraine avec la défaite, on retiendra surtout les belles séquences choletaises.

Avec l’enchaînement des matchs d’Euroligue et de Pro A, Nancy rentre dans une période où les organismes révèlent quelques signes de fatigue. Ce soir en Lorraine les Choletais s’en sont rendus compte et ont exploité cette belle occasion pour sortir les mains de leurs shorts en retrouvant un jeu adéquat à leurs ambitions d’avant saison. Hélas Nancy reste toujours une grosse machine de guerre avec à sa tête un général Batum qui pour sa part ne connait pas la crise. L’ailier français appartenant toujours aux Portland trail blazers s’est payé une prestation de haut vol avec 27pts 7 rebonds et 5 passes pour un énorme 34 d’évaluation.

Le début du match est pourtant à l’avantage des choletais. Même si CB se voit mené, les maugeois vont rapidement prendre le dessus sur le SLUC pour ensuite s’accorder une petite marge d’avance (17-27). En fin de quart8 ptsséparent les deux équipes (19-27).

En second quart, Nancy se remet d’aplomb, grâce à Batum bien supplée par Jamal Shuler et Adrien Moerman. En face Fabien Causeur et Randal Falker ont beau se démener, il est difficile pour CB de garder son avance. A la pause Nancy rentre avec 7pts de plus, 49-42.

Le troisième quart voit Cholet prendre l’eau et concéder une série de 17-0. Les deux formations abordent le dernier quart à 76-63. Les dix dernières minutes voient les cougars dominer Cholet, avec une avance de19 ptsavant que les maugeois n’infligent un série de 14-0. Un retour excitant mais pas suffisant, Cholet s’incline malgré tout.

Bien emmené par Batum, Nancy eu de la ressource pour gagner ce match. Cholet, avec DeMarcus Nelson en forme (19pts) et Fabien Causeur toujours aussi régulier (17pts) a cru pouvoir créer les troubles fête mais il n’en fut rien. A noter aussi la bonne perf’ de Randal Falker.

 Benjamin Chauviré