Angers
Pays-de-la-Loire. Les tarifs réglementés de vente de gaz naturel disparaissent au 31/12/2014
Dans le cadre de l’ouverture du marché, la loi sur la consommation dite Loi Hamon, prévoit la fin de l’éligibilité des tarifs réglementés de vente (TRV) de gaz naturel pour les usagers professionnels[1] entre mi-2014 et la fin 2015. Ce projet de loi relève d’une mise en conformité du droit français avec la législation européenne qui vise à faire disparaître progressivement la tarification réglementée de l’énergie en vue d’ouvrir totalement le marché à la libre concurrence. Une opportunité d’économies à saisir pour les 7 213[2] sites des Pays de la Loire qui souhaitent bénéficier des avantages de cette ouverture à la concurrence. Dans un contexte économique morose, toutes les économies réalisées sont de bon aloi. Avec un PIB stable et une croissance quasi nulle, l’indice de confiance des industries pour septembre était de -11,5[3].
Selon Daniel Fava, Directeur Général d’Eni Gas & Power France, « grâce à la fin des tarifs réglementés de vente, les entreprises, acheteurs publics et syndicats de copropriété vont pouvoir bénéficier d’offres plus compétitives et plus innovantes, vraiment adaptées à leurs besoins et problématiques. Actuellement, 49% des sites professionnels[4] sont aux tarifs réglementés de vente alors qu’entre avril 2009 et novembre 2014 ces tarifs ont augmenté de plus de 29% en moyenne, pesant ainsi lourdement sur la compétitivité des entreprises. »
A l’approche de l’échéance de la fin des tarifs réglementés, tous les usagers professionnels consommant plus de 200 MWh de gaz naturel par an et bénéficiant d’un contrat aux tarifs réglementés de vente chez GDF Suez sont ainsi concernés et doivent anticiper la transition en souscrivant un contrat en offre de marché au plus tard au 31 décembre 2014. Les entreprises et marchés publics ayant une consommation annuelle supérieure à 30 MWh et les copropriétés une consommation annuelle supérieure à 150 MWh ont jusqu’au 31 décembre 2015.
La fin de l’éligibilité aux tarifs réglementés va ainsi pouvoir permettre à de nombreux acteurs de l’économie de s’interroger sur la mise en œuvre d’une solution énergétique globale. Selon une enquête réalisée par LH2 ces dernières années, rappelons que 81% des sondés professionnels savent qu’il est possible de changer de fournisseur de gaz naturel, mais que seulement 23% déclarent connaître la marche à suivre s’ils devaient en changer[5]. Pourtant la démarche est simple et gratuite.
Le management de l’énergie, un enjeu clé de la compétitivité des usagers non résidentiels :
Si l’on en croit un principe connu, « l’énergie la moins chère est celle que l’on ne consomme pas »… Et pourtant, cet aspect fondamental de l’énergie passe au second plan alors que des économies importantes pourraient être détectées en amont.
Les 3 piliers fondamentaux du management de l’énergie :
– Il est important en amont de définir avec un fournisseur le périmètre de l’offre en fonction des besoins et de la stratégie d’achat de l’entreprise. Privilégier le court terme ou le long terme ? Choisir un prix fixe ou garder une flexibilité en fonction de l’évolution des marchés ? Autant de questions qui nécessitent une réflexion systématique entre le fournisseur et l’usager.
– En bénéficiant d’un accompagnement de qualité et de solutions de gestion adaptées, les usagers pourront simplifier leur management de l’énergie au quotidien tout en optimisant leurs coûts internes.
– Enfin, l’usager doit avant tout s’inscrire dans une démarche volontaire visant à maîtriser et optimiser ses consommations d’énergie. Cela passe par de multiples solutions de sensibilisation et de réflexes à adopter comme de simples éco-gestes, ou encore par la réalisation d’audits énergétiques ou d’implémentation de solutions de collecte et de restitutions des données de consommations énergétiques…
Pour les installations énergivores, des investissements plus importants peuvent être à prévoir. La recherche d’économies d’énergie et de gains en performance nécessite alors la réalisation de projets de rénovation. Dans ces cas spécifiques, Eni peut subventionner une grande partie du montant des travaux d’amélioration énergétique via le dispositif des certificats d’économie d’énergie.
Maîtrise des consommations d’énergie, réduction de la facture énergétique, identification des actions d’amélioration efficaces, pilotage énergétique et environnemental, diminution de l’empreinte écologique de l’organisation, mise en œuvre d’une démarche d’amélioration continue… sont autant de sujets devant être au cœur des préoccupations des usagers.
Pour Daniel Fava, « nous avons souhaité nous différencier au travers de nos solutions énergétiques pour devenir le partenaire de nos clients. Les solutions visent à vous apporter de l’efficacité, de la compétitivité et de l’accompagnement et du conseil, en vous offrant une qualité de service irréprochable. »
[1] Les acheteurs publics (établissements scolaires ou hospitaliers, administrations…), les entreprises (commerces, sites industriels, bureaux), les syndicats de copropriété ou les propriétaires de locaux d’habitation.
[2] Calcul effectué à partir des fichiers GDF
[3] Chiffres disponibles sur : http://www.boursorama.com/bourse/actions/indicateurs.phtml
[4] Observatoire des marchés de l’électricité et du gaz naturel, 4ème trimestre 2013, CRE
[5] 7ème baromètre annuel Energie-Info sur l’ouverture des marchés pour les professionnels, réalisé par le médiateur national de l’énergie et la Commission de Régulation de l’Energie, publié en septembre 2011.
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