Hockey sur glace

Hockey-sur-Glace : un mini-camp de l’équipe de France à Angers

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Loïc Farnier, joueur des Ducs d’Angers, était présent avec 5 coéquipiers pour le mini-camp de l’équipe de France. Crédit : Jimmy Joubert / Angers Info

Ces 3 et 4 décembre, un mini-camp de l’équipe de France se déroulait à Angers, dans l’IceParc. Au programme, entraînement technique pour 11 joueurs angevins et bordelais.

Ils étaient 11 joueurs des Ducs d’Angers, de Bordeaux et même des Hawks d’Angers (Roller hockey) à être réunis sur la piste olympique de l’Angers IceParc. Tenue de l’équipe de France sur le dos, les 11 joueurs ont profité du confinement pour une pratique bien différente sur la glace, celle du « skills ». Philippe Bozon, sélectionneur de l’équipe de France, en avait rêvé dès sa prise de fonction en 2018, de pouvoir travailler avec les joueurs sur la « technique » ou le « skills » comme on dit outre-Atlantique. « A partir du moment où le deuxième confinement s’est instauré, où les stages se sont annulés pour décembre, on nous a demandé de réfléchir et de voir ce que l’on pouvait faire avec les athlètes car on ne s’est pas vu depuis février » explique Philippe Bozon.

De la technique pour remplacer la tactique

Au programme de ces deux journées, les 11 hockeyeurs ont donc travaillé sur de la technique. Techniques de patinage, de possession du palet, d’élimination et de tir étaient de mise sur la patinoire angevine. Un travail effectué dans chaque région, avec une grande partie des joueurs de l’équipe de France, pour remplacer l’impossibilité de mettre en place des tactiques. Une volonté du sélectionneur, mais également des joueurs puisqu’au cours des échanges effectués depuis février, sont ressortis trois thèmes « les joueurs avaient la volonté de travailler la technique. Il y avait la volonté de travailler un aspect mental, à la fois avec la crise du Covid à gérer quand on n’a pas de perspective sur l’avenir et un aspect physique avec nos préparateurs physiques. Et d’essayer d’avoir des échanges et retours individuels, d’où cette idée d’aller sur le terrain » explique le sélectionneur de l’équipe de France. Une volonté de travailler la technique également en raison de l’impossibilité de rassembler tout un groupe « ça aurait été le souhait au départ de rassembler les groupes pour un stage, pour que l’on progresse tactiquement, pour solder l’échec du dernier championnat du monde et repartir sur une nouvelle dynamique. A partir du moment où on ne peut rien faire tactiquement, on choisi cette option. […] En plus, on a la chance de connaître Sébastien Bordeleaux. C’est un coach réputé dans le skill, donc on l’a vite contacté pour mettre ça en place« .

Penser aux jeunes

L’objectif, à travers ces petits regroupements, c’est aussi d’anticiper pour faire évoluer les pôles jeunes, au sein de l’équipe de France. Aujourd’hui, les rassemblements se font par région, mais la semaine prochaine, Philippe Bozon repartira dans les clubs, pour travailler avec l’ensemble des joueurs. Mais la volonté de ce travail « technique », est aussi de la transmettre aux plus jeunes : « comme me l’on dit certains joueurs, ils auraient aimé avoir ces entraînements en jeune. L’objectif est donc de transmettre cela aux plus jeunes, pour conserver cette évolution au sein des pôles France » raconte Philippe Bozon. Expérimenter encore plus les jeunes, en testant ces entraînements avec les élites, c’est donc la volonté du sélectionneur de l’équipe de France, qui espère revoir le championnat de Ligue Magnus reprendre au plus vite pour mieux préparer le Tournoi Qualificatif Olympique.

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