Politique

L’opposition « Aimer Angers » scandalisée après le décès d’un SDF dans un parking

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Silvia Camara-Tombini

Ce week-end, un sans domicile fixe est décédé dans un parking d’Angers. L’opposition « Aimer Angers », à la municipalité, trouve cette situation « intolérable et inacceptable ».

Ce week-end, un sans domicile fixe a été retrouvé, mort, dans le parking du Haras, près de la gare d’Angers. Si l’autopsie indiquerait une mort naturelle, ce décès est celui de trop pour l’opposition à la mairie d’Angers. Pour le groupe « Aimer Angers », « le temps de l’émotion est dépassé, nous devons entamer celui des prises de décisions, à toutes les échelles des collectivités, pour que ces morts ne soient plus une réalité récurrente« . Dans une période de crise sanitaire difficile à laquelle vient s’ajouter le froid, l’opposition craint que « la fin de l’état d’urgence sanitaire qui verra son lot d’expulsions et de mises à la rue brutales, ajoutant au nombre déjà trop élevé des sans domicile les personnes que la crise aura frappées de plein fouet« . Cette crise a révélé « la paupérisation de nouveaux publics, jeunes, familles monoparentales, travailleurs précaires » explique Aimer Angers qui souhaite s’inspirer d’autres pays qui « trouvent des solutions« . « Ecoutons les associations qui alertent depuis longtemps et proposent des solutions pour lutter contre cette situation. Il est urgent de mettre en place une politique ambitieuse pour lutter contre le sans-abrisme » raconte-t-elle.

Des solutions ?

A Angers, « appuyons-nous sur l’expérimentation « logement d’abord » mise en place par le gouvernement, pour orienter notre politique vers des dispositifs efficaces » demande l’opposition. « Exigeons plus de moyens pour que les mises à l’abri ne soient pas que temporaires car elles ne permettent, en aucun cas, la sortie de la précarité et le ré-amarrage dans la société« . Comme dans d’autres villes, « proposons une nuit de la solidarité pour aller vers les plus démunis d’entre nous pour un temps de recueil des besoins (les plus précaires sont souvent éloignés des informations). Mais surtout rendons visibles à nos concitoyens ces invisibles ! » conclue Aimer Angers.

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